lirik lagu fauve - sous les arcades (live 2015)
[intro]
c’est une émotion très présente en moi
le rideau se lève, et on se lance :
ça c’est un moment étonnant !
et c’est très bizarre, ça vous poursuit après, longtemps…
[couplet 1]
face au miroir j’craque une allumette, j’invoque le feu, j’fais tourner mes mantras à voix b-sse, j’les égraine comme un chapelet
bientôt va falloir montrer les dents et rentrer dans l’arène sous les strobes et le bastringue
le stress me tourne autour façon vautour, j’en mène pas large
mais j’sais que t’es avec moi, qu’tu peux faire jaillir l’orage de tes doigts
en ce qui m’concerne j’serai pas en reste
j’aurai le chrome dans ma main droite même si au début j’tremblerai peut-être
[pré-refrain]
allez écrase ta sèche dans un verre plein, avale ton mélange d’une traite pour le coup de fouet
défais tes mains et serre-moi contre toi
on va rejoindre les autres, on va reprendre notre place dans cette colonne
dans c’cortège des bras c-ssés, des lâche-rien auquel on appartient
plus qu’quelques secondes et on va pouvoir à nouveau envoyer nos coups de chiens
regarder la folie reprendre ses droits, danser comme des pantins
tanguer d’babord à tribord et chanter tous ensemble ce refrain
à la façon d’un chant d’marin
[refrain]
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
fleur au fusil, sourire en coin
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape la fureur à pleines mains
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
pied au plancher, amour au poing
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape le tonnerre à pleines mains
[interlude]
dans la dernière leçon, nous avons sinon étudié, du moins défini, ce qu’on entend par relation d’ordre sur un ensemble
je dis “défini sinon étudié” parce que nous n’avons pas tout dit, loin de là
[couplet 2]
les yeux rivés au plafond j’entends l’vent mauvais dehors
qui s’remet à hurler sur les avenues et les boulevards avec la rage d’un ex-taulard qui ferait le tapin
j’me raconte des histoires étranges et puis j’essaie de penser à rien
la panique me serre les rouleaux façon virago
mais je sais qu’tu seras jamais loin, toujours dans l’coin de mon oeil, dans mon champ d’vision
toi qui peux cogner si fort
quant à moi j’te laisserai pas tout porter t’inquiète
j’essaierai d’faire en sorte que l’air dans mes poumons soit brûlant
[pré-refrain]
allez p-sse-toi d’l’eau sur l’visage, mets-toi quelques gentilles claques
fais craquer tes phalanges et sers-moi contre toi
on va retrouver les gars, on va reprendre notre place dans cette colonne
dans ce cortège des bras c-ssés, des lâche-rien auquel on appartient
plus qu’quelques secondes et on pourra encore une fois jouer aux indiens sur un champ de mines
hurler à la lune, danser comme des pantins
tanguer d’babord à tribord et chanter tous ensemble ce refrain
à la façon d’un chant d’marin
[refrain]
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
fleur au fusil, sourire en coin
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape la fureur à pleines mains
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
pied au plancher, amour au poing
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape le tonnerre à pleines mains
[interlude]
bonsoir
merci d’être là !
[couplet 3]
sur les sentiers tortueux j’avance aux côtés de ma ferveur, fidèle compagnon d’voyage
face au vacarme j’ai mes rituels étranges
j’ai les mains au fond d’mon blouson dans lesquelles j’ai placé mes fétiches que j’fais s’entrechoquer
l’angoisse me file la courante, c’est pas gagné
mais j’sais que t’es là, toujours à ma portée comme j’suis à la tienne
tu l’sais je tiens mes promesses, je mens rarement
j’ai des cartes plein les manches, plein les manches
et tous mes talismans
[pré-refrain]
allez, allez, avale tes pilules descends
rejoins-moi dans la rue que j’te sers contre moi
on va rattraper les autres, on va rattraper le train
on va reprendre notre place dans cette colonne
dans ce cortège des bras c-ssés, des lâche-rien auquel on appartient
on a des heures devant nous pour buter la nuit
boire, fumer, s’abîmer la santé
s’dire des belles choses et fantasmer, profiter du temps qui p-sse
danser comme des pantins
tanguer d’babord à tribord et chanter tous ensemble ce refrain
à la façon d’un chant de marin
[refrain]
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
fleur au fusil, sourire en coin
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape la fureur à pleines mains
que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
pied au plancher, amour au poing
tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
attrape le tonnerre à pleines mains
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