lirik lagu fababy - et si c'était symphonie
[intro]
alino le smoke, -ssoc’
caill-sse les keufs lumière éteinte
eux, ils vont tirer sur tout l’monde
la courneuve, aulnay, xxx
pierrefitte, bondy, villemont
paraît que j’sais plus rapper
[couplet unique]
on s’en fout si tu nous payes pas, t’façon on sait où t’habites
c’est au sommet d’la montagne qu’on se sent moins seuls ou bien kabyle, baby
pas d’pardons, pas de s’il te plaît, j’étais pas là quand ça suçait
un micro dans l’cul, l’ambiance sera plus gaie
prie pour qu’mes punchlines s’enrayent, rebeu, j’vais te touche-car
9mm sous l’coussin, j’suis ton pire cauchemar
on pleure nos flingues, nos gosses, nos rides et nos cœurs vides
h24 on bosse à la mort et on fait semblant d’vivre
ce sont des voyous, de la tombe au linceul
mes gars font tellement d’temps au mitard, qu’ils se mettent même à parler seul
m-ssage marocain, finition, mauvais payeur, donc punition
la froideur du canon donne des frissons
on pleure nos rêves, nos morts et parfois même des cendres
j’ai vu des gars s’faire refroidir, on était même pas en décembre
j’pourrais jamais changer, refourgueur de 100g
et c’est une fois aux -ssiettes qu’on s’demande quelle peine on va manger
la taille d’ma team t’empêche même de dormir
niveau punchline, niveau lyrics, mc, you know me
a ces clochards qui forcent la porte, cherchent un toit où dormir
j’ai pris la vie à contre-sens et j’cherche comment revenir
en feat j’suis pas sympa, colérique dès l’placenta, tes punchs, j’t’en place un tas
cunni à une femme fontaine, j’dirai qu’t’as bu la t-sse
embrouille poto, cutter ou couteau
j’ai des frères r-t-rdataires, un jour partis trop tôt
avec ou sans portable, j’vous l’dis, j’suis une tête de réseaux
et même insulté à tort, j’dirai toujours qu’j’ai raison
j’ai fais quelques sons azontos, du coup tu m’croyais derrière
mais la rue m’mettra toujours devant comme celui qui dirige la prière
on est des gentils voyous, t’es une méchante baltringue
bizarre, depuis qu’t’es connu, toi, tu dis qu’t’as un tas d’flingues
on fait du gangsta rap, comme toi et tes sons traps, tu veux pas qu’on t’baise ta race
c’est pour mes chleuhs, soninké, bambara
tu seras hors-jeu là où on campe, nous
93 ça tire sur ton terrain, sur ton poteau, mais c’est pas l’camp nou
et si j’me remets au hardcore, mets tes rappeurs au chômage
quand j’partirai d’une balle dans l’dos, qui me rendra hommage ?
nous on sait que rapper, on sait pas trop s’exprimer
ton gars, j’lui refais l’portrait, pourtant j’sais pas dessiner
y’a qu’un pas entre l’échec scolaire, majeur en l’air
et l’fourgon cellulaire et l’poto qu’j’ai eu en cellule hier
la drogue, les femmes, les drames, les larmes ont causé tellement d’dégâts
avant la rage de dent, ici on s’plombait déjà
t’as des mandats, te plains pas, si j’t’écris pas, c’est pas grave
tu sais qu’ici on a des remords, qui sont plus lourds qu’un cadavre
j’ai fais team bs, parce que l’frigo, il était pas si plein
tu kiffes le couplet, mais à cette allure, y’aura pas d’refrain
on renifle la résine, colère puis la rétine
quand y’a haja, tes gars s’dispersent comme des balles de chevrotines
j’cache mon côté sombre, j’veux pas finir dans l’son
comme une bite ou comme un cancre, j’cherche toujours à être au fond
deux, trois gars en hp et d’autres en cjd
voler à l’europe, rendre à l’afrique, c’est ça l’idée
foutou, banane, atiéké ou karité
le savoir est une arme, j’ai l’chargeur plein d’idées
une voiture dans l’décor, un quartier dans le désordre
la redbull te donne des ailes, le bissap nous donne des cornes
dis au chef de poste qu’il manque mon lacet et mes sous
ça sert à quoi d’faire un braquage s’il y en a qu’un seul qui mange tout ?
laisse pas traîner ta fille s’tu veux pas qu’elle glisse, devienne une catin
laisse pas traîner ton fils, personne ici prendra ses patins
si t’es un pointeur, reviens plus jamais à la tess’
j’te pardonne mais j’te garde dans un coin d’ma tête
j’ai des bons taros chez l’ssiste-gro si ça t’intéresserait
une clef d’bras peut t’ouvrir les portes du respect
ange ou démon deviendra symphonie pet-t coquin
et si j’tue un keuf à saint-denis, est-ce que ça fera moins un ?
ils veulent ma peau, car j’ai dit : “jamais j’les sucerai”
rosa s’posait pas dans l’parc quand martin luttait
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