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lirik lagu eric eract - bernanos64

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[paroles de “bernanos64”]

[couplet 1]
j’tends la pogne à ces porcs, ils mordent la chair
chacun a ses torts, d’accord ; j’suis pas convaincu que leurs torts s’rachètent
les gens me balbutient que je suis malnutri : j’ai un corps d’ascète (je préfère dire ça)
j’erre ahuri dans ce désert p~ssoir qu’est la ville la nuit, il s’fait tard ça suffit
j’n’entends pas vos discours, vos histoires de ristourne, je ne m’éternise pas
je fais trois petits tours, crache mon âme, paysage se dissout (ouh)
noyé dans les fluides, ployé et s’échine, le monde ravale ce qui coule (c’est sourd)
ganache d’intérimaire . ne faites pas taire les morts
j’te vois qui délibère dès qu’faut faire un effort
même pas un fix peut m’réduire en compote comme un câlin d’fille
j’suis un enfant qu’on viole, je n’fais pas un bruit mais mon tarin fuit
si j’ai d’la bile plein l’épigastre –
c’est qu’y a des trucs qu’on n’écrit pas qu’on n’raconte même pas à un psy
encore moins à des psychiatres, la fatigue use la tolérance
relation rafistolée danse, entre des murs et des images
peins cette merde doré criard, regrette tout, passe une couche de rouge
ouais je souffre ouais qu’est~ce qu’y a ? toujours mieux qu’eux puisqu’ils doutent de tout
j’espère bien que t’as peur salope, la vie intimidée regarde ceux que sa sœur galoche –
par surprise, dépossédée et démunie
plat dans les genoux, loin d’moi les gens qu’on rien à se reprocher
t’fais genre qu’personne te connait, le jour j on s’connait tous
les gens se pointent comme des sauveurs. puis ils disparaissent
j’vais pas prêcher pour une paroisse dans le déshonneur
des cailloux dans la plaie
j’suis le fils du mec qui taguait ange partout dans stras~b
recherché, comme la concernée d’une étrange partouze d’angoissés j’suis enfermé à l’open sp~ce, je copie colle des adresses mails
[couplet 2]
entend mes chialeries, j’peux encore t’les chanter ça couine
vas~y tant qu’c’est gratuit, prends tout, prends mes habits
tranche mes poignets, p~sse sur la plaie
ensuite flambe et calcine… pour eux si ça brille c’est parfait
j’en prends des bouts j’les réplique parfois, fuis les débiles perfides
comme une odeur d’abus, c’est ça ce parfum
les violeurs s’amusent, installe un pare~feu
grabataire grabuge, intubé perfé
bataille de raclures, accule et pourfend
tout ce qu’ils font tout c’qu’ils pensent c’est pour vendre
(putain d’marchands d’linceuls) ~
elle découvre qui tu es elle voudrait te tuer d’un regard d’épouvante, d’un seul
elle marche pas sur ton torse elle trottine, toujours perdre et quand même faire all in
mes ambitions et toutes leurs copines se sont faites enlevées pendant leur jogging
t’fais des tours de vélo du village et un jour tu t’réveilles ‘vec du sperme sur la bobine
ça parle beaucoup et puis au final ça courbe l’échine et ça dodeline
t’es une grande fille mais, on met la lumière tu t’enfuis
t’avais plein d’idées, y’a plus qu’ton ulcère qui t’remplit
tout peut t’indigner – redescend sur terre je t’en prie

[couplet 3]
ma rage d’ado blessé frêle se réanime, sa main tâtonne cherche la beauté quelqu’part
fonce au sein des rues rabotées vers moi, m’empoigne, me force avec zèle vers l’établi
je me la prends de plein fouet, j’me rappelle tout c’que ça f’sait
vise un putain de perchoir, finit toujours par caner
je ferme les yeux j’vois son visage de conne, j’ouvre les yeux j’suis encore au turbin
vers ducs d’alsace dans la grisaille dehors j’observe la cathédrale depuis c’désastre urbain
comme des vêtements les gens tombent bêtement d’accord selon la découpe, c’est prédestiné
le sort la prend à la gorge et la découvre, elle se débat vainement va se mésestimer
ils rappent à propos des richesses qu’ils n’ont pas c’est des incantations c’est tout c’que c’est
si j’prends un carton d’trop j’fais tout sauter, personne ne pleurera ces sirènes fomblardes
mais qui finance c’te merde ?
sûrement le prince de la puissance de l’air
ou comment t’appelle les forces économiques, y’a pas d’code konami connard
sept heures par jour abruti sur un bouton
si j’me bute, faites un procès à ma boîte
j’appuie; je spamcl!ck comme une partie d’galaga
je fatigue ~ j’sens qu’je panique là ça s’gâte
le torse comme un pliage, à bout d’souffle à chaque fois soixante pourcents d’capacité respiratoire –
je les dépasse quand même c’est tragique, tous te trahissent
toutes les excuses qu’ils débitent, ont le parfum froid
d’un discours qu’on récite avec un accent grave
ils s’en accommodent vite que tu sois sympa
passent outre tes limites en te secouant comme une 64


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