lirik lagu emtooci - vie d'malade
[refrain – scratchs]
on plie les beats à la vandale
vie d’malade mental
je n’supporte pas les rimes quand elles sont vides, pas la, bancales
on kicke à la vandale, on kicke à la vandale
vie d’malade mental
quand j’verrai la faucheuse je veux que vite la lame m’empale
[couplet 1 – l’hexaler]
j’en ai fini de m’poser la question à qui la faute acquise
quand ils arrivent en me disant : “moi j’trafique de la cocaïne”
comment marcher droit sous l’œil triangulaire de l’apocalypse
autant tourner en rond dans le carré jusqu’à l’au-delà
mais m’y attends pas j’efface les virages tel un pilote de bolide
l’histoire est écrite j’en ai pris note et je me corrige
trop de mépris, génération de jeunes parents égoïstes
qui obligent leurs enfants à faire pour eux c’qu’ils voulaient produire
un tas de filles qui kiffent les fines cuisses et les seins grossis
et leurs mecs aussi, du coup les vécus se négocient
mais la vie n’a pas de prix, et les merveilleuses ont des principes
prêtes à ouvrir le monde le cœur blindé, les mains vides
j’lève mon verre à l’agonie d’la terre financée par l’état
paradoxal autant qu’un alcoolique en train de parler d’foi
croire en leurs débats c’est se débattre dans un marécage
j’me bats contre moi-même et à part moi personne ne m’arrêtera
[couplet 2 – tek!lla]
ici tous les fous veulent être rois, poto, j’laisse faire les grands tarés
tellement de schl-ss dans l’dos appelle-moi l’expert des crans d’arrêts
j’suis perplexe, désemparé, sur caisse claire j’vais m’emparer
de toutes tes phases, le doute s’efface, quand j’perce l’air d’mes chants carrés
au coin d’la rue un payou t’braque pour un caillou d’crack
je surf la vague et mes voyous m’back bien loin des îles d’hawaï ou d’pâques
j’tombe pas dans les mailles du filet d’une pute à bas résilles
maintenant je n’mélange que rhum et glaçons et plus tabac-résine
ils visent poutine mais ceux qui nous foutent dans la merde c’est pas les sales russes
ils corrompent nos âmes et changent les p’t-tes en miley cirus
tout ça pour de la thune, merde, la sentence est irrémédiable
mon gars c’est pas la monnaie que tu vas attirer mais l’diable
l’idiot se p-sse de liberté tant qu’il vit sans
alors j’me c-sse de c’monde de fous le rap comme seul tranquillisant
debout et fier jusqu’à c’qu’la mort m’inflige ma blessure et m’allonge
on porte le poids de notre vécu dans l’regard et sur les phalanges
[refrain]
[couplet 3 – lacr-ps]
pas bien sensé, dis-toi qu’j’me sens seul même dans une foule énorme
socialement bloqués dans l’ascenseur comprend qu’on s’fout des normes
mec j’suis sincère, comprendre ce monde, ça fait des années qu’j’essaie, merde
je sais qu’c’est mort, donc j’fume pour calmer mes excès d’nerfs
des vies d’fous, frère, mais j’suis fier de notre sale réseau et du label
j’ai tout fait, avant d’retrouver ma raison j’ai du la perdre
tous tricards on fait nada la vie du tié-quar s’p-sse dehors
mais merde on crève la dalle quand les politicards br-ssent de l’or
et on s’entre-tue le manque de thune rend fou n’importe qui
tu d’vrais cesser la vente de stup avant qu’un porc te k!ll
époque de crime, de crise, j’sais pas qui l’emportera
on mène des vies d’malade mental, et oui j’kiffe encore le rap
sur la corde raide, grâce à ça j’calme mes nerfs en pelote et j’m’emporte
soucieux pour l’avenir des miens comme une mère en cloque
l’homme d’aujourd’hui veut un plan rentable et pas l’paradis
leurs fausses promesses on s’en tape, quand mentale est la maladie
[couplet 4 – poupa lost ]
tous à notre éch-lle, on a des vies d’fou
focalise pas sur l’échec sinon ça devient vite flou
je pousse la note et cherche des rimes, j’dérive dans l’vide j’fous
les pieds dans l’plat, pas de chef parce que j’me méfie d’vous
un zeste de paranoïa, une pincée de schizophrénie
d’un geste je pare la noyade j’te rince et le stylo frémit
employer l’paranormal, que l’smic suffise aux grévistes
vous voyez j’parade hors mal, liberté j’esquisse au trait libre
une colloc’ dans la cabeza, du gros love mon art et sa
p’t-te colo faite d’alcoolo, on veut tout le gros lot, molo
jamais solo j’ai les grelots donc j’te pique comme la harissa
on t’la déjà dit, mec, il faut te dépêcher
on n’a pas beaucoup d’temps corrige tes viles fautes et tes péchés
vie folle à m’émécher, on vide les fioles à les ébrécher
c’est nous les vrais ché, même près d’chez toi mec on arrive
j’ai ma folie mais la sagesse et le respect je viendrai prêcher
[refrain]
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