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lirik lagu eli mc - ma petite bête

[couplet 1]
dans la chaleur d’une chambre aux couleurs de l’inspiration
aucune ombre ne dérange les saveurs de la création
elle fait des siennes et se débat voulant sortir de son enclos
sans trop me dire qu’elle rêve aussi de vaincre son propre fléau
elle se profile en apparence semblable à mon regard
se dessine des histoires au coin du fеu ou d’un boulevard
sa robe est longuе et p~rs~mée de grandes traces
des vestiges d’une vie de mort née de 2 ou 3 carcasses
quand la nuit tombe elle se régale sous le costume du loup
pour toujours me montrer que je suis au fond du trou
elle ne cesse de vouloir danser au rythme des lentilles secondes
et puis charmer les malheureux que le soir innonde
de son sourire elle signifie qu’elle vit dans mon enfermement
qu’elle m’envahit me prie de croire que l’enfer me manque
et quand elle me prend par la main son souffle me nourrit
j’écris pour elle comme elle me plaint comme elle me tue quand j’ai tout dit

[refrain]
à celle qui loge au fond de moi depuis tant d’années
cultivée par les visages et les mirages de l’absurdité
à sa fierté à voir mon cœur se balancer
quand elle vient m’enlacer me fuir et puis me bercer
à celle dont le poil s’hérisse quand je voudrais la combattre
… qu’elle tisse au fond de son propre théátre
je la déteste autant qu’elle sait jouer avec fascination
de mon âme et ses secrets pour dompter son aliénation
[couplet 2]
je voulais qu’elle me fasse part de sa lumière
d’un peu de sa bonté qu’elle m’offre un peu de ses mystères
il semblerait vraiment qu’elle tienne à son indépendance
quand c’est sur mon cœur qu’elle esquisse quelques pas de danse
et puis elle ronronne et vient se loger dans mes bras
dans les moments de solitude et les instants de désarroi
elle n’a que faire du dehors quand elle s’agite
le luxe est dans les idées sombres et dans mon esprit qui l’abrite
et sous le maquillage je tente de l’apprivoiser
ma rétine trouble et ne cesse de la réfléter
en chef d’orchestre elle est le miroir de mes sensations
en bref elle reste le tiroir de mes divagations
elle est la muse de mes poèmes la main sur la plume
l’arme de guerre contre moi même le chemin et sa terre battue
j’ai peur qu’elle veuille un jour partir sans se retourner
quand elle me portait sans mentir je la mets chaque soir dans mon cahier

[refrain]
à celle qui loge au fond de moi depuis tant d’années
cultivée par les visages et les mirages de l’absurdité
à sa fierté à voir mon cœur se balancer
quand elle vient m’enlacer me fuir et puis me bercer
à celle dont le poil s’hérisse quand je voudrais la combattre
… qu’elle tisse au fond de son propre théátre
je la déteste autant qu’elle sait jouer avec fascination
de mon âme et ses secrets pour dompter son aliénation
[couplet 3]
quand plus rien n’existe ailleurs que dans nos soupirs
quand elle vient m’épauler s’il n’y a plus d’air quand je respire
la remercier encore de m’avoir appris la lucidité
et l’oubliant de temps à autre pour des futilités
elle sait sourire pour me féliciter au fond
d’avoir supporté sa présence d’avoir retenu les leçons
d’avoir résisté face à ses ficelles emmêlées
de pouvoir exister devant celle qu’on a saigné
et puis quand elle me plonge la tête dans les profondeurs
et quand elle me ronge pour me faire prendre de la hauteur
les jours où elle m’incite à me regarder dans les yeux
et qu’elle m’invite à méditer sur ce qu’il peut y avoir de mieux
je n’ai plus rien à savoir des rivages où elle m’entraîne
car elle m’accâble autant qu’elle détruira mes gènes
je ne la comprends seulement qu’au cœur de sa musique
tout comme elle détient la clé de ma métaphysique

- lirik lagu eli mc

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