lirik lagu dry - sans arrêt
la vie nous trompe, on est cocus, mais on l’aime quand même
on veut vivre des années, car quand on aime on n’compte pas
on s’laissera pas mourir, y’a trop d’bouches à nourrir
le temps défile à toute vitesse, mais moi j’cours à mon rythme
percer, c’est long mon frère et des fois c’est nuisible
pour faire le blé, moi j’irai plus vite que la musique
oui j’aime ce monde, j’suis dingue comme le mari d’une pute
j’ai beau faire des phases, des fois j’vois qu’ma vie ne rime plus
d’ailleurs, f-ck les jeux d’mots
j’préfère les jeux d’foot ou les jeux d’môme
j’suis comme cet ancien tueur qu’on traite de péquenot
j’préfère le silence, me taire que parler bêtement. un
pur produit bâtiment mes sapes sentent le ciment. j’vaux
rien, on m’a dit gentiment sans faire de sentiment. j’m’en
tape mon regard en dit long donc j’mets des lunettes noires
j’men tape de vos vies, me demandez pas d’être honnête. moi
j’remercie dieu d’être en vie, d’être père, d’être envié, ouais
fier d’être entier, sans c-ssure, sans dentier
j’veux voir ma fille, son rire, ses dents d’lait lui dire
en tant qu’père que son sourire la rend belle
belle comme sa mère, belle comme la mienne
les seules personnes pour t’épauler dans c’monde si ça merde
m’en veut pas, si des fois j’ai la tête ailleurs
car dans mes rimes, j’y mets mon temps, mon sang, ma sueur
moi, dans l’rap j’suis naufragé, j’ai connu toutes les vagues
de la mafia au wati b, ma voix résonnait dans les fnac
mais bref, j’attend toujours et dieu sait qu’j’suis têtu
depuis qu’on m’appelle l’intouchable le mouvement lui s’est tu
en parlant d’intouchable, j’crois que ce nom m’a porté l’œil
mamad et l.a.s mon cœur est toujours en deuil
avec du temps et quelques balles, peut-être ça m’p-ssera
en tout cas personne vous remplacera
ma gueule en plasma, on dirait qu’on m’a cloné
mais à leur yeux j’ai plutôt l’air d’un clown que l’air de clooney
eh, j’ai l’cœur plié, froissé comme mon linge
dans l’crâne c’est l’zoo quand j’l’ouvre t’entends le cri des singes
j’me dis des fois que la rue a fané, en elle j’n’y trouve plus de charme
les p’t-ts adolescents ne respectent plus les gravons
parce qu’ils sont grands en taille, pensent à avoir les bras longs
c’est pour mes karlouchs, mes arbouchs, mes manouches
mes gars louches qui s’camouflent, prennent la mouche quand y’a la hnouch
les chtars ont laissé des frères dans des sales états
le regard vide, ça l’fait pas, rien qu’ils pétillent comme salvetat
les sales pét-sses ont fait qu’y’a eu beaucoup de pétages d’emploi
le psy est devenu la bédave, devant les juges les salles se comblent
la taule recrute, la mort aussi, y’a beaucoup d’candidats
trop d’frères dans le banditisme, chez nous trop d’autodidactes
amoureux d’la vie, on est fous, sado-masos
c’est ça dans ma zone, rien faire ce serait dommage, gros
mon cerveau s’endommage trop, le sh-t m’a cramé des neurones
je cherche toujours mon rôle, j’suis un bon acteur comme de niro
sauf que j’ai pas l’césar
j’suis comme un enfant soldat qui laisse parler ses armes
dans la course j’suis loin mais j’peux pas laisser ça
les derniers seront les premiers, j’vais pas t’épargner, c’est ça
ouais t’as pigé, c’est maintenant ou jamais
j’veux marquer les esprits comme omar ou bien jamel
j’avais besoin d’parler, j’ai trop été discret
oui j’ai vu leurs disquettes, jamais tapé l’17
j’aimais taper l’bifteck que la mama faisait
maintenant j’vais chercher l’mien, mon épaule commence à peser
j’suis un homme de terrain, j’ai tout fait
j’ai fumé la vie sans cr-poter et j’ai toussé
-touss-m-nt- : j’ai toussé
j’ai pris des bras, car les portes, j’les ai poussées
résultat des courses, j’m’accroche à mes bourses
tel un ours polaire, mets des gifles salaces, donc laissez p-sser
gros, j’étais la rue maintenant j’en suis qu’la voix
mais ici on t’fait taire si tu l’ouvres trop comme balavoine
moi, j’pense à ma ‘sique, j’pense à ma vie
j’pense à many qui s’fait fumer par son meilleur ami
on danse le mia, entre les ricochets
par d’répit dans cette dounia, même à l’heure d’raccrocher
approchez, amateurs de sensations fortes
demain si j’peux, gros, même sur mars j’me téléporte
dans un monde où tu vois clair que quand t’es ébloui
laisse-moi juste fermer les yeux, espérant l’paradis
ici on part à dix pour finir tout seul
mais où sera le réconfort de mes potes quand j’serai dans mon cercueil ?
les nuits d’deuil pour mon contingent, c’est l’quotidien
si l’bonheur pense à moi j’le remercierai quand il vient
mais vois, sur terre l’homme s’habitue à tout
apt-tudes ou pas, att-tude bad en bas des tours gros
certains sont capables du meilleur comme du pire
sauf que moi c’est dans l’pire que j’suis le meilleur
on s’shoote tous à l’adrénaline
quitte à faire des o.d., nous jamais on déviera d’la ligne, gros
ma ligne de mire n’est que le roro
ou le diamant, pourquoi pas être à l’affiche dans un grand rôle ?
et comme tous mes textes sur papier
j’vais toucher l’monde, et l’intouchable enfin le palper
saleté de vie, où l’on succombe à l’orgueil, à l’envie
pour cet enfer, les gens s’tuent pour prolonger l’ennui
toutes les nuits des altercations, des confrontations
détonations quand mon père fait ses invocations
aurais-je le temps d’dire adieu à mes fans ?
à mes soces, tous mes frères qui noient mes mélodrames ?
vous remercier j’m’en l-sserai jamais
mais mieux vaut le faire maintenant que jamais
paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius
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