lirik lagu droogz brigade - pluie d'acide
[couplet 1] sad vicious
désert d’almeria, paysage, pour une poignée d’dollars
sous le bandana, j’ai un buvard frais hofmann
le soleil couchant orange, un air comme peint à l’aérograff
et la pelle sous la pergola me rappelle cameron diaz
l’apéroz part en festival de gamme, en vernissage de schlagg
i believe i can fly
plus d’pousse en latitude, plouf f~ck ma vie dure qu’on m’donne
j’ai des sensations post~~rg~smiques sur tout l’corps
le décor se déforme, j’dévеloppe des tocs
questionnе une pomme à propos de l’époque du jardin d’eden
atteint les sphères, spirituel splendide d’un gandhi assassin
par l’intermédiaire de champis hawaïens
tant d’allure dans la jute
le vent rallume la ganja quand je r’mue mes tentacules
et l’son d’cactus change la lune en saturne
j’men tape d’une nuit d’sommeil
les pupilles obèses comme cette ahurie d’homer
léchant l’cr~paud hallucinogène
[couplet 2] rhama le singe
j’peux pas expliquer d’où j’viens il faudrait que j’l’épelle
le zet se reflète dans mes yeux
et j’ai des gueux, les même qui peut de~per
j’aurais dû rester avec elle, ils vont tous être alarmés j’pense
sauf que le plein d’gasoil me sert toujours à la même chose (saleté d’drogue)
j’attend la récolte elle sourit à peine
j’dois m’acheter une auréole j’espère qu’il y aura les piles fournies avec
oublie pas d’faire une bise à la petite femme c’est délicat
ça va être tendu vu comme c’est ti~par
j’m’adresse à mes seuf fallait pas gratter l’pavet
laisse les parler, c’est mieux
depuis que l’morveux passe l’année à faire galérer dieu
la mort sent fort, les autres s’en cognent comme l’an 40
ça cache l’absence, tout n’est pas d’moi quand la bâche tremble
et y’a qu’la poussière qui s’allonge heureus~m~nt (?)
et la dépression passera pas, j’cavale méga son
j’suis prêt à tomber près d’la tombe et à dompter l’attente
et faire danser l’plafond comme si c’était gagner d’avance
[couplet 3] al tarba
(yo, han)
j’ai vu mes démons décharner dans une flaque de lsd
j’ai pris des tées~mon acharnés, plus d’une synapse y est restée
le désert et les mirages, jucher la family manson
aller sage, part en voyage comme quand marilyn s’endort
j’ai vu la chapelle sixtine, jim morrison, les seventies, les seven bis
c’est long soliloque, et l’appel d’ibis
des livres et des films, des lignes et des trips
c’est l’hérésie qui fait qu’mes zic en d’viennent psychédéliques
suis~je au bord d’un autre monde ou est~c’que mon âme s’atrophie
des cernes tellement profondes que mes larmes font du canyoning
l’inspiration buvard dans ses tourments et sièges
j’interprète les nuages quand lui ressemble un grand ciel bleu
colline rouge, mer de sang, au loin une porte vers la folie
le monde tourne, j’me perds dedans, voir c’que la mort a à m’offrir
plonge dans mes abysses, survole mes songes
plane sur mes sales vices, suffoque et tombe
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