lirik lagu droogz brigade - le silence de dieu
[intro : sample]
je vous propose d’aborder une interrogation à la fois d’une grand actualité, mais aussi une interrogation quasiment éternelle que celle du silence de dieu
[couplet 1 : al’tarba]
le vice s’invite et dynamite mon esprit naïf
j’imaginais bien mal les pyramides d’linge sale
mais si j’patine j’m’en plains pas ça vient d’moi
j’suis qu’un fils ingrat qui s’active
que quand il arrive en fin d’droit
avec la cicatrice sous ma tronche si aigrie
certains m’mattent comme si la vie m’avait planté ses talons aiguilles
mais non, [?]
j’ai reçu d’l’affection ainsi
qu’une bonne éducation
j’insiste car c’est des zéros
les branleurs d’première qui s’gavent de rochers ferrero
et jouent les mangeurs de pierre
p’t-t j’croyais qu’j’avais foi en rien
mais j’vois les astres et leur lueur nous laissant plus seuls que des clochards sans chien
on tente de se contenter d’être quasiment heureux
moi j’suis rentré dans l’rap par accident sous influence de beuh
j’me réfugie dans ce jeu grisant
tant qu’des dirigeants dangereux font hurler leur puissance de feu dans l’silence de dieu
[refrain]
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
[couplet 2 : rhama le singe]
j’crois qu’on m’a donné un tas d’noms
mais mal écrit celui qu’j’avais trouvé
trouait l’plafond c’est pathétique j’veux plus aller où t’es
[?] j’voulais t’appeler, l’numéro est faux
[?] d’espagne et j’dois encore enfiler l’gilet jaune
plus facile de compter les ombres on écrase des lucioles
et on m’a dit d’aller plus haut pour l’instant j’les supporte
ecrit les textes quand la méduse dort
marie sait pas qu’c’est du sport
vu qu’on a du s’coller pour -ssurer l’sort
j’veux plus suivre le côté obscur là
j’suis en train d’couler au final
et j’arrive plus à distinguer le haut du bas
mais j’te promet j’sais quoi faire au plumard
même si c’est le chaos sous l’crâne et que l’daron ne comprend aucune phase
j’suis prêt au pire ça paiera pas l’sapin
mais la vie est une blague et j’vais pas rigoler j’connais déjà la fin
j’dirais qu’j’suis un des seuls à freiner l’vent
putain le test est indécent maintenant j’ai intérêt d’serrer les dents
[refrain]
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
[couplet 3]
ici les corbeaux volent(t) au sol, les colonnes dans l’monopole
les molosses te chopent au col si tu sors trop du protocole
troupeau d’cloportes, continuez vos prières monotones
qui bloquent aux portes d’un créateur privé d’sonotone
aux aurores, la lumière frappe les visages sont marqués
a l’autre bout du monde le marchand d’sable se fait bombarder
sombre à souhait, c’est l’argent sale qui nous a cond-mnés
c’est lamentable, et pas rentable
on fuis vers des mirages
l’ordinaire est minable
horrifié mais une larme
nos p’t-ts frères dévient mal
tout c’qui s’perd est vital
on disperse l’héritage
tout c’qu’on désirait c’est l’nirvana
[?]
on prend nos libertés que des policières s-xy abattent
[refrain]
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
du lundi au samedi y’a que des dimanches pluvieux (pluvieux !)
on boira jusqu’à l’aube, le diable nous a dit : “a plus vieux !”
j’ai fixé l’soleil, vécu ma vie dans l’feu
j’ai beau tendre l’oreille j’n’entend que l’silence de dieu
[outro : sample]
face à la souffrance et la mort, dieu se tait. face aux tsunamis, aux inondations, aux tremblements de terre, dieu se tait. devant chacune de nos tragédies, ainsi, ou même de nos douleurs minuscules, dieu aussi se tait
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