lirik.web.id
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 #

lirik lagu dramane - c'est tout

Loading...

couplet unique :
depuis les bancs de l’école, j’ai sentis que j’étais différent
dans les nuages pendant que le prof me parlait de mitterrand
y’avais ce camarade de classe qui s’est pendu à une corde
une semaine avant, on s’est brouille~em, on s’est battus pour une colle
en cm2, j’me fait un trou de 4mm dans le tibia
j’avais même pas encore 10 ans que je pеnsait déjà au corbillard
encore ignare, je pеnsait que rappais ça allais me sauver la mise
maintenant que j’ai grandi, j’ai l’impression que ça m’as niqué la vie
j’avais le cerveau en feu, les pensées en arborescences
c’est peut~être moi qui allume la mèche mais c’est la prof qui met de l’essence
j’en ai pas 5, frérot, moi j’ai beaucoup plus de sens donc j’ai du brider mon cerveau et ça depuis l’adolescence
j’ai mis des mots sur mes maux après je croyais que j’allais être riche, c’est ça les risques
je dormirais mal tant qu’il ne sera pas doré, le disque
quand j’étais au collège, j’me mélanger avec d’autres classes sociales
je connaissais déjà la rue donc j’étais pas là pour faire le sosa
j’étais timide et réserver à l’inverse de mes reufs mais bon j’étais mignon garçon, j’attirais les plus belles meufs
je rêvais d’avoir un bateau neuf pour naviguer de la thaïlande à libreville
j’ai des potes qui rêvais d’un 9, braquer l’épicerie du centre~ville
j’allais en cours, souvent en r~t~rd mais c’est pas grave car je courrais vite
j’y allais souvent le ventre vide pourtant c’était pas la famine
victime de troubles alimentaires, aussi fin qu’une feuille ocb
les mosseba du cœur malade, c’est bien tout ce que je possédais
la conseillère nous désoriente nous, en général
nous envoyais en bac pro quand on demande général
j’arrive au lycée des pannevelles avec la boule au bide
en filière bâtiment, persuadé d’en avoir envie
y’avais les amis d’enfance, y’avais les nouveaux potes
dans les couloirs, j’ai graver mon surnom sur les nouvelles portes
y’avais ce frérot qui entre 2 cours me montrait son arme à feu, qui me disait « vient on vend du sh~t au pire des cas on s’arme à 2. »
mais mon grand frère, c ‘était pour lui qu’il bossait constamment
j’ai vu le prix à payer, je pouvais pas faire pleurer chère maman
du coup j’ai pris sur moi, j’acceptais la hess comme une fatalité
j’me disait de toute façon, je vendrais des disques de qualités
et après le bac, j’ai tester l’université
j’ai eu ma première année mais j’ai pas trop persisté parce que il fallait des loves, je voulais des billets mauves
la bourse, c’est pas assez pour survivre dans un monde de fauves
du coup, j’ai goûter l’intérim pendant de longues années
j’ai couru après l’argent propre comme si j’étais speedy gonzales
je mettais tout dans la musique, le reste étais pour les parents
depuis que je travaille, j’ai rien coffrer, j’sais plus combien je claquais par an
j’ai jamais eu le mi~per, la vie de grand j’y arrive pas
et puis j’suis à deux doigt de m’y perdre, plus je grandit et plus je souris pas
des frustrations par centaines, de quoi en faire une collection
ai~je bien raison de faire du rap, y’a rien qui va à la maison
tenir les murs depuis des années ne m’as rien apporter à part des bagarres contres les mecs de la ville d’à coter
j’arrive même pas à avancer dans le sens du vent
le regard vide, le corps avachi sur le divan
j’attendais que mon âme soit rappeler par le divin
toujours le dernier dans la course, y’a que au cross que j’étais devant
j’ai pris le taureau par les cornes ou par les burnes
j’ai vomi tout mon mal~être sous vodka redbull
j’écris ce texte comme si c’était le dernier de ma carrière
un goût amère parce que c’est vrai que j’ai pas eu celle de mariah carey
c’est peut~être le dernier d’une longue discographie
j’ai l’impression d’être une erreur humaine depuis l’échographie
j’ai l’impression que j’ai échouer, triste et ça s’entend
je voulais être riche avant que maman dépasse les 60 ans
t’sais quoi, nique sa mère
papa est mort avant que je lui offre la maison au bord de la mer
mais pour le bord de mer, il faut que je quitte d’abord la merde
j’ai perdu v’la les rêves mais il m’en reste pleins, sa mère
qu’est~ce que je donnerais pour juste me contenter d’un p’tit salaire
être comme les autres, visé un p’tit pavillon dans un coin tranquille
moi, comme un ouf, je voulais des millions d’euros quand c’était la crise
j’ai découvert la fumette dans un parking à l’âge de 20 ans
aussitôt que le joint touche mes lèvres, c’est à la santé que je dis va~t’en
et j’ai pas le temps de niaiser, j’piyave, j’bédave en même temps
dans la rue, c’est jungle
tout le monde veut se nourrir seuls
faut dire aux petits de pas toucher le terrain, ça fait mourir jeune
ça me fous la rage de vivre quand je traîne encore en bas de l’immeuble
ça me fous la rage de vivre quand je traîne encore en bas de l’immeuble
la folie, c’est que je me dis que j’ai pas grand~chose
le pire, c’est le fait qu’il me reste encore des choses à perdre
je dis dieu merci, j’aurais pu vivre dans un pays en guerre
être enfant mal nourris, à ramasser des kilos de perles
pour être heureux, dis~moi faut que j’aille dans quel coin de la terre ?
tout en sachant que j’ai v’la les traumas dans un coin de la tête
a force de trop bédave, j’ai déclencher un truc irrémédiable
avant tu vivais sans, maintenant t’en a besoin me chuchote le diable
pourtant on nous l’as dit, la drogue, l’alcool bat les pattes
maman, j’suis pas loin t’façon j’suis très souvent près des bat’
ça me coûte quoi de rester à la maison lire mes tonnes de livres
moi, comme un con, je préfère être dehors à fumer kilos de sh~t
j’veux pas rentrer mais j’ai l dalle, le ventre crie famine
j’vais marcher tout seul jusqu’au mcdo, prendre un filet~o~fish
j’ai plus peur de vieillir, eh n’as~tu pas vu ?
vieillir est un luxe que certains n’ont même pas eu
traîner dans la rue sans faire nos devoirs
résultat, la mort ou la prison, y’a que 2 voies
et puis des fois, je repense trop le soir
y’a des mères qui ont porter leur enfant 2fois
quand tu m’parle faut abréger, là ton histoire est longue
mon temps de concentration et d’attention dure 9 secondes
solo dans le salon
j’suis tout seul mais putain la pièce est noir de monde
un gros joint, une bouteille de pulco, en pul~cra
des cernes de baisé, une tête de zombie sous la puch~ca
on m’as appris à me contenter de peu mais moi je cours après les sommes
on en veut toujours plus, on y peut rien c’est la nature de l’homme
le problème de la vérité, j’vais te le dire haut et fort
c’est que tout le monde pense qu’elle est de son côté et personne fait l’effort
ne me dis pas que même les prophètes n’ont pas mis tout le monde d’accord
d’abord, t’es loin d’être un prophète donc arrête tes métaphores
j’ai envie de braquer à chaque fois que j’ouvre les courriers de boites~aux~lettres
j’ai même penser à mettre de la coke dans les paquets d’actimel
putain, le temps passe vite comme un tgv
et plus j’suis grand, plus le cœur est petit comme un pgp
est~c qu’ils ont tous tailler tr tôt ou c’est moi qui fait tard
y’a absolument rien à fêter donc j’suis pas fêtard
ne me demande pourquoi j’ai changer, c’est une question bête
j’suis dans mon coin, un orangina et je m’allume un pétard
avant, moi je tenais pas en place, faut que le quartier soit animé
une piscine, un barbecue mais c’est pas moi qui l ‘allumé
celui qui l’allumer est décéder, allah y rahmo, il s’est fait allumer
j’ai verser des larmes inflammables en fumant le calumet
j’ai un ami d’enfance qui fait des aller~r en psychiatrie et quand à moi, j’aurais préférer être antipathique facile de me guetter dans le miroir sans me trouver pathétique
la rue c’est 5 lascars dans une clio 5 cramé
les paquets de clopes se vident à foison, plus de 5 cramés
5 gueules cramés
en moins de 5 minutes, on voit passer 5 camés
je pensais que je pouvais pas tomber plus bas mais j’suis descendu
la vie voulais me laisser au sol mais j’me suis défendu
ils tendant le poing avec les phalanges aiguisées de wolverines
si ça se trouve, on m’as fais du shor quand j’ai mangé ce bol de riz
ça fais quelques temps que mon corps me fais des phases, c’est pas terrible
c’est quoi qui fait le respect d’un homme, en tout cas ici c’est pas le mérite
souvent je me parle solo, t’es bon qu’a faire des reproches à tous les mecs de la zone
mais si tu veux que le quartier change, il suffit de faire les choses
mentalité emprisonner mais pas sous écrou
j’me bagarrais, j’ai donner, j’ai reçu des coups
des pensées noires se sont installés de façon permanentes
avant j’y étais élèves, aujourd’hui j’garde la permanence
la mort me fixe, je là fixe aussi, les yeux écarquillés
demain c’est loin, on étais petits et c’était pas plus tard qu’hier
loin est l’époque où le ciel étais rose et même pas quillés
on mangeais chez nos mamans, nombreux y’avais 6 cuillères
c’est peut~être de la faute du quartier prolétaire
les enfants oubliées qui baignent dans l’illégalité
qui se font avoir par une société dites égalitaire
vient voir ce qui se passe chez moi et vient nous dire que c’est ça l’égalité
j’ai mal dedans, j’crois que mes organes fondent de l’intérieur
j’intériorise tellement que je suis le ministre du ministre de l’intérieur
j’entends le bruit des sirènes après le bruit des balles
c’est la mort ou la prison, on le sait depuis le départ
mon entourage s’écarte, t’façon j’ai toujours été seul et même tout seul je m’égare
ils passaient tous le permis, je voulais devenir une star
des années plus tard, toujours pas une star en plus j’sais pas comment j’me gare
la police venez toquer un à un dans nos appartements parce qu’on s’est battus contre les autres et c’était pour l’appartenance
un train de vie platonique, moi j’vais finir par exploser les pensées atomiques
a l’image de nos grands, on est devenus drogués et alcooliques
c’est tout
dramane


Lirik lagu lainnya:

LIRIK YANG LAGI HITS MINGGU INI

Loading...