lirik lagu dr.kyle - grands hommes
[couplet]
j’propage mes mots comme la drogue qu’une mule déplace
faites place
la rage sort de ma plume
ma plume parle de rayon de lune et de lutte des classes
qr codes et traceurs
le courant passe seulement à coup de taser
pour pas parler de paie ils parleront de race
parleront de paix pour mieux vendrе des avions de chasse
systèmе féodal depuis le moyen~age
un pour tous et puis tous dans le «moi je»
encore une nuit où je vais tremper mes draps
à force de transpirer toutes leurs gazeuzes
en cas de danger ils khalass la maille
pour que les forces de l’ordre tabassent la masse
de toutes celles et ceux que le travail harasse
leur vœu le plus cher c’est que tu te crois seul
jeune ouvrier tu rêves du rotary
pour y arriver t’as fait tout ce qu’on t’as dit
souri, donne la patte et jongle avec ton nez
bravo l’ami t’es juste une otarie
ô bah oui (ô bah oui)
se faire de la moula c’est la rançon d’la vie
au milieu de tout ça t’sais pas c’que tu fous là
comme un mec de givors, comme la france au mali
y’a toutes les foules qu’on harangue
y’a tous les monstres qu’on arrange bien
le but c’est plus que tu crois en eux
leur but c’est plus que tu crois en rien
et plus les années passent
et puls le vide est grand
entre ce qu’ils me disent de faire
et qui je suis vraiment
rêver d’avoir le temps
d’un beau jour tout changer
et puis toute sa vie rester exécutant
accepter la pénitence
s’répéter des évidences
hésiter, pas assez méritant
depuis longtemps enfermé
à travers la fenêtre je vois des lumières qui dansent
on s’ratatine pour pas sentir nos chaines
même s’empécher de penser nos délivrances
nos corps sont depuis si longtemps repliés
aurions~nous oublié que nous étions immenses
suffit qu’un seul de nous croit
(la) liberté au bout de nos doigts
(mais) ils préfèrent un fou qui se bat pour un dieu
à la place d’un homme qui se bat pour nos droits
la violence n’est pas un choix
vivre dans la peur ou du scotch sur la bouche
prend un drapeau noir et il restera noir
prend un drapeau blanc et il finira rouge
[refrain]
des centaures ou des primates
des fantômes, des fantômes
des grands hommes, des grands hommes
des grands hommes dans des petites boites
et libre
laissez~moi, mais laissez~moi sortir
combien respirent mais ont arrêté de vivre ?
le plus dur de nos jours c’est de rester libre
ô rester libre
laissez~moi, mais laissez~moi sortir
même les miroirs s’excusent de réfléchir
le plus dur de nos jours c’est de rester libre
ô rester libre !
[couplet]
demande à clem’
je veux changer le monde
il est pas réceptif
tout le monde aime les roses
personne les épines
militant orgueilleux
veut juste gagner les pins
au final
tout le monde devient con
au final tout le monde
laisse parler ses djinns
à leurs balcons ils crient «allez les bleus !»
mais c’est pas vegedream
le monde est aride
nous sommes frigorifiés
c’est la tête dans la brique
qu’on dira qu’on y est
aujourd’hui ça se nique pour une priorité
imagine si plus rien ne sort du robinet
et quand plus rien ne poussera
mangerons~t~ils leurs billets ?
j’veux casser les ampoules
que les étoiles reviennent
j’ai peur des gens
que seules les lois retiennent
répression devenue monotone
c’est infirmière contre robocop
j’suis dans la réalité où hubert a tiré
et où issa a jeté le molotov
bang ! bang ! t’agonises
la france aime tant sa police
aime tant sa folie
pourtant étrange t’applaudis
la vérité est tellement laide
il fallait donc qu’elle mente, la jolie !
gros
on va pas s’arrêter
tu te mangeras des douilles si t’es pas reveillé
faudra pag~yer
les doigts dans la boue
c’est pas ce monde de fou
qui viendra me révéler
j’ai juste besoin d’amour
j’cesserai jamais d’aimer
j’prendrai des coups
comme si j’étais l’ainé
le ciel est tout bleu
l’avenir est trouble
on s’en bat les couilles comme makelele
les petits ont la dalle alors parrainez~les !
(des centaures ou des primates)
tout était écrit tout va s’accélérer
(des petites boites, des grands hommes)
la suite sera légendaire
lève ton verre, j’rêve encore
les hommes faibles font les temps de guerre
les temps de guerre font les hommes forts
et libres
[refrain]
des centaures ou des primates
libres !
des fantômes, des fantômes
des grands hommes, des grands hommes
des grands hommes dans des petites boites
et libre
laissez~moi, mais laissez~moi sortir
combien respirent mais ont arrêté de vivre ?
le plus dur de nos jours c’est de rester libre
ô rester libre
laissez~moi, mais laissez~moi sortir
même les miroirs s’excusent de réfléchir
le plus dur de nos jours c’est de rester libre
ô rester libre !
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