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lirik lagu dooz kawa - les fleurs poussent en décembre

(yeah)
(dooz kawa)
(sofiane art aknid)
(dooz kawa)
(il reste d’la weed ?)
(yo, yo)

[couplet 1]

j’fume et j’bois
a cause de ceux qui veulent qu’j’arrete
parfois j’crois qu’jporte la croix de jésus de nazareth
et un gramme de kétama vivisection de la garette
et mon frère p-sse le coca pour mélanger au rhum charrette
mon frère m’a dis t’es naze arrêtes t’as pas compris t’es malheurep t’es malheureux
la montagne de soucis, eh ouais j’l’escalade à tort s’teuplait kawa reste ici
j’le connait bien l’escalator qui conduit a l’anesthésie
du centre ville aux hlm t’sais que d’ici c’est pas facile de voir le ciel
j’suis pas parti d’la ville d’paris, si tu peux encore voir mes ailes
on est tous les anges d’un paradis artificiel
j’roule le népallais en ficelle et découpe les hoffman en 4
avec de l’air sec dans le zen on s’croit dans super mario kart
il m’reste 2 vies si on se crashe, ma chérie prends moi la main et guide moi si on s’écarte

[refrain]

mon cœur est vide mon corps est froid pet-t liquide
endors ma douleur encore une fois
mon cœur est vide mon corps est froid pet-t joint d’weed
endors ma douleur encore une fois
ici les fleurs poussent en décembre, elles poussent en décembre
planquées dans les grands ensembles sur un territoire en cendre
ici les fleurs poussent décembre, elles poussent en décembre
dans les armoires des chambres, les fleurs poussent de décembre

[couplet 2]

rez de chaussée des 12 étages, j’me sens un peu white trash
ma terr-sse sur l’autoroute et le bruit traverse le vitrage
en fait c’est comme si on voulaient nous écarter on dirait qu’y’a comme un dôme qui est posé sur le quartier
j’suis seul dans cet appart en périphérie d’m-rs-ille
j’regarde p-sser les rats dans la capitale culturelle
je cherche pas l’mélodrame pour m’écarter de mes délits
et faut pas déconner 100 grammes c’est pas l’cartel de medellín
sortez la tête de la terre
les filles je cultive, pour mes artères, des fruits
c’est plus les flics qui font flipper, mais les kalash
en bas les types sont excités alors que chez moi c’est relâche
rendormez vous mes pet-tes papa dors sur l’rocking chair en vous lisant un livre, qui reste sur ses genoux, ouvert
et puis son arrosoir casto, son terreau minéralisé
et son fusil d’-ssaut, à deux coups superposés

[refrain]

[couplet 3]

j’suis amer comme la plupart couz’
qui parleraient d’amour en partouze
bourgstra en internat
mais j’crois que c’est la même partout
j’ai tout fais pour m’c-sser d’al
même prendre des produits cl-ssés : drogue
j’traverse la france du hip-hop
parfois j’pense a la cathédrale
c’est vrai que j’l’aimais bien
mais j’étais sur sa liste noire
on est foncdés a 6 du mat’
alors vas-y aziz démarre
on fait des go fast
en direction d’maastricht
j’aurais su faire un podcast
pour expliquer ou s’cachent les flics
ici, les fleurs poussent en décembre
les nains de jardin sont des ombres
qui sortent de l’antre, de mon imagination
et lorsque le soleil rentre dans son écrin d’hélium
l’électricité prends l’relais avec des lampes à sodium
société de con lestés qui me jalouse d’être trop haut
on m’dis qu’j’suis déconnecté mais c’est vous qui l’êtes de trop
mon karma sombrait dans la nuit quand j’avais trop la mauvaise vibe
j’crois c’qui m’a sauvé la vie c’est de lire claude olievenstein

- lirik lagu dooz kawa

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