lirik lagu don choa - là où l'on marche
[intro]
ils disent : “regarde-les, ceux-là, traîner
les mecs, c’est que des bons à rien ou des délinquants
et, les femmes, c’est des garces, des connes
les enfants, ils sont foutus…”
ne croyez pas ça
je sais qu’on est des rois et des reines
faut qu’on soit dignes de ça, fiers et responsables
[couplet 1]
marche sur un sol dur, marche sur un sol froid
marche entre les ordures, ne lâches rien, accroches-toi
je m’appuie contre le mur quand je marche plus trop droit
marche, accélère l’allure, je crache sur nos lois
les discours ne m’ont pas convaincu, si tu voyais ce que je vois
on est peut-être bêtes mais on ne veut pas être dupes
excuse-moi s’il faut laisser les esprits crédules dans leur monde confortable
tu peux pas tout cacher comme le numéro de ton portable
la vérité veut remonter, ça devient insupportable
qui va saigner ? qui sera épargné ? qui va en profiter ?
ils promotionnent la vanité, pub et reportages
les plus grosses caisses, les plus gros océans entre eux et les plus gros carnages
lavage de cerveau, qui n’en est pas l’otage ?
c’est ta voiture qui est neuve et c’est toi qui est d’occas’
là où on s’côtoie, où on s’voit, où on marche, où on parle
où on se toise, où on se croise, où on s’froisse, où on squatte, cours
[refrain]
voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
amour du risque, tentation, nécessité, sensations
ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d’un tour
sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine
montre-nous une meilleure voie pour qu’on vive plus clean
[couplet 2]
grandis sur un sol dur, grandis sur un sol froid
grandis en mauvaise posture, t’es pas le seul, console-toi
grandis en te forgeant une armure, obstacles, épreuves et combats
grandis, celui qui s’en sort est-il forcément celui qu’on croit ?
donne-moi la force, merci de m’laisser tenter ma chance
mets-nous d’accord, c’est uni, et ensemble qu’on avance
on se fait des torts par les actes ou juste avec la langue
surveille tes paroles, elles se perdent comme des balles redescendent
blesses-tu aveuglement ? entre pleurs et meuglements
comptes et règlements, faut-il répéter que la télé ment ?
tous dans l’égarement, l’état vend alcool, calmants
on réfléchit trop rarement, te fait pas baisser légalement
en jouant le rôle qu’on attend de toi, t’en deviens l’otage
c’est tes vêtements qui sont neufs et c’est toi qui est d’occas’
là où on s’côtoie, où on s’croise, où on s’voit, où on s’toise
où on s’froisse, où on squatte, où on parle, où on marche, cours
[refrain]
voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
amour du risque, tentation, nécessité, sensations
ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d’un tour
sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine
montre-nous une meilleure voie pour qu’on vive plus clean
[couplet 3]
ils dorment sur un sol dur, dorment sur un sol froid
dorment à côté des ordures, meurent sans que tu t’en aperçoives
dehors, l’hiver, c’est pas une vie, ne me dis pas que c’est un choix
tu parles d’insécurité mais, toi, tu as un toit
tu te crois plus malin que les autres, le système te mettra un doigt
t’as beau avoir une bonne porte, tu trouveras le poison chez toi
il p-ssera de ton sang à celui de tes descendants
j’ai les nerfs contre cette ado qui insulte ses parents
ce mec qui roule en roadster, claque des plaques avec des putains
à sa mère, il ramène même pas une baguette de pain
regardez derrière les apparences, bande de “comedientes”
je médite en fumant la plante des “traficantes”
c’est juste du son, on ne va pas te prendre en otage
ton monde est sanglant et ton cœur est d’occas’
là où on s’côtoie, où on s’croise, où on s’voit, où on s’toise
où on s’froisse, où on squatte, où on parle, où on marche, cours
[refrain]
voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
amour du risque, tentation, nécessité, sensations
ça va vite, attention, les mecs en détention rêvent d’un tour
sur la voie publique, qui te relèvera si tu glisses ?
il y a toujours plus de flics et toujours pas de justice
sur la voie publique, un brasier sous une pluie fine
montre-nous une meilleure voie pour qu’on vive plus clean
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