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lirik lagu djunz - peu me suffirait

[intro]

[couplet 1 : didaï]
j’écris ma vie pendant qu’tu crois que tu roules en bugatti
tes ambitions sont aussi grandes qu’la taille de mimie mathy
je n’ai pas besoin de plein d’ça
ou de ber-flam devant les gens, j’suis juste un gars simple
je m’amuse dans la musique, j’veux pas finir à l’usine
trop lucide pour que, devant tes bling-bling, j’hallucine
fausse star en rolex, costard et cigares aux lèvres
c’est comme avouer qu’la go que tu kiffes est vraiment trop laide
quelques verres en terr-sse avec mes potes, on s’met des races
et quand je rentre pété le lendemain ma meuf me terr-sse
j’veux juste -ssez d’billets pour vivre et pas pour briller
car ça fait un bail que j’ai quitté l’obscurité

[refrain : rimcash] ×2
j’en veux tellement que peu me suffirait
seulement dès que tu peux, arrête de soupirer
sache que j’fais que dalle si j’ai pas d’intérêts
pour ceux qui dans les ves-ca voudraient nous enterrer

[couplet 2 : nekfeu]
y’a des boloss qui me disaient: ” p-ssé d’mode est ton style ”
mais j’taffe les prods avec mon dj, café-clope pour le p’t-t-déj’
partout y’a d’la tag-ss, on est jeune et sensuel
j’veux l’essentiel, je t’enseigne hakuna matata
j’ai tourné 7 fois ma langue dans ta bouche et tu m’l-sses déjà
j’ai trouvé que c’est moins marrant sans amour, les putes, j’arrête ça
oui, mais au pieux, c’est copieux quand j’trouve le cul adéquat
t’as vu ça décoiffe au lieu d’être juste avec moi
il m’en faut peu, j’me sens odieux, j’aime quand tu ne m’appelles pas
j’suis peut-être trop vieux
j’fais d’mon mieux pour être le plus à l’écart
j’ai jamais cru à ces chattes, j’préfère la rue avec haxton
les stups et les bastons, bref, des trucs -ssez sages

[couplet 3 : alpha wann]
l’état vend d’tout, du popo à l’afghan dans c’gouffre
mets moi mes potos àl et du p-rno à la demande
nique gamos et bacardi, les boîtes et les parties
les mailles et les gadjis, écoute les propos qu’alpha scande
file un ralph et des nike’s, une salle et des amis
un mic et des platines, y’aura des gros flows en avalanche
j’vis sans taff, ni maladie, la fac et la racli
le rap et la matrice, est-il normal qu’un clodo f-sse la manche ?
pour lui, l’bonheur s’trouve dans une chambre d’hôtel
j’rappe sans chômer, pur produit parisien comme chantôme
mais quand j’pose, j’arrive à terminer sur une note
positive sans problème alors que je chante faux

[couplet 4 : greg frite]
moi, j’ai pas besoin de beaucoup pour être bien
il parait qu’il faut manquer de tout pour n’être rien
c’est vrai, sans toutou, à quoi sert un maitre-chien ?
le paraitre c’est flou, sommes-nous fous ? peut-être bien
ouais, toi, tu voudrais une paie de footballeurs
avoir des objets de valeur, rendre tes parents fous d’bonheur
mais tu peux pas te satisfaire de ton salaire
tu n’sais pas pourquoi tu galères, le succès ça n’en a pas l’air
tout semble vide, le temps te bride
mais tu penches dans le sens du vent
tu prends des rides, tout change trop vite
la réussite peut prendre du temps
t’es dans le speed mais sans liquide
tu es ta propre bande de truands
tu prends du biff, tout dans le bide
tu penses vivre un bon plan mais tu mens
eh, ouais !

- lirik lagu djunz

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