lirik lagu dinos - 93 bpm
[paroles de “93 bpm”]
[couplet unique]
j’suis pas allé chez l’bout~mara, j’suis allé chez l’psy
mais lorsqu’il a appelé mon nom, j’étais déjà parti
contradictoire car c’est comme ça qu’dieu m’a créé
j’trinque à la santé avec d’l’alcool à soixante~dix degrés
jeune solitaire, pas besoin d’équipe
la daronne pète sa tête à cause d’la gomme du terrain synthétique
des lions en captivité, ça rappelle le zoo
hier, ils ont coupé l’eau chaude donc on s’lave avec le seau
pas la même mère mais on dit jamais “demi~reuf”
un temps d’avance, on avait des punaisеs de lit en 2009
j’te parlе de ces chutes dont personne se relève
y a à manger pour tout l’monde à condition qu’personne se resserve
j’ai tout dans la voix, j’suis dur à capter
t’es dur à avoir, j’suis dur à garder
j’regarde les orties avant les roses, j’avoue
p’t~être pour ça qu’les insultes me touchent plus que les mots d’amour
rappelle~toi, on était jeunes, on n’avait pas la haine
on n’avait pas d’label, encore pire, on n’avait pas d’tals
j’repense à toutes les fois où j’t’ai pas rappelé
toutes les fois où on s’est pas capté parce que j’avais pas l’time
loin d’l’époque du d500 et d’l’interphone
rappelle~toi, à part dieu, on craint personne
j’suis qu’un rappeur, akhy, j’m’évertue à parler d’l’argent qu’j’ai gagné et des amis qu’j’ai perdu
tout c’que j’voulais, c’était m’arracher d’la tess’
seize mesures, c’est pas assez pour partager ma peine
des visages en deuil, des explosions, des fumigènes
des mirages, dans ma tête, c’est l’virage auteuil
j’me r’ssaisis et puis j’récidive comme si j’attendais qu’le ciel me fasse une passe décisive
j’pensais qu’les cieux ignoraient mes prières avant d’capter qu’aucune d’entre elles n’était légitime
lumière éteinte, j’cherche le moi que j’devrais être
quand elle s’rallume, j’cherche le moi qu’ils aimeraient que j’sois
sûr qu’on s’perde, mon ange gardien est sur l’compèt’ sans casque et l’diable est circonspect
le cœur est indécis, le gun éteint des civils
j’ai perdu un combat mais la guerre est loin d’être finie
y a sûrement un enfer rempli d’gens comme moi
y a sûrement un paradis rempli d’gens comme moi
rappelle~toi, on était jeunes, on n’avait pas la haine
on n’avait pas d’label, encore pire, on n’avait pas d’tals
j’repense à toutes les fois où j’t’ai pas rappelé
toutes les fois où on s’est pas capté parce que j’avais pas l’time
on était insolvables, maintenant, on pète les capots
on était des soldats, maintenant, on est des capos
le poids d’la familles sur l’dos, l’hernie f’ra mal
parce que même quand on souffre, on fait blehni ça va
[outro]
blehni ça va
même quand on souffre, on fait blehni ça va
blehni ça va
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