lirik lagu dicidens - le sang des tours
[intro]
[?]
la street c’est lourd
range ton string, khoya
[couplet 1 : nessbeal]
j’suis tellement parti d’zéro que je n’peux qu’évoluer
jeune mais d’jà essoufflé, derrière les barreaux, c’est nos cerveaux pollués
[?] mais moi j’t’en parle comme si j’l’avais rencontré
quand t’es extrait au dépôt, fume la dynam pour mieux espérer
si mes sujets tournent en rond comme la promenade
mes thèmes tournent comme la planète, pour les man j’suis juste un nomade
j’serai pas construit tant qu’j’serai pas en ruine
j’ai signé un cdi avec la sère~mi, y a pas d’intérim
les narines plein d’farine, t’en sors partiellement détruit
verbal brolic, 9~2~i, on voit pas d’string dans une armurerie
les schlags sniffent des lignes de cocaïne jusqu’à medellin
les p’tits grandissent au rythme des perquises, rêvent de grosses berlines
transaction d’seum dans un parking
rap français dans un brancard, moi j’te parle car~jacking
l’indic interne fait couler l’navire
regrets éternels, ce soir c’est mon cœur qui chavire, ness
[refrain]
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
[couplet 2 : koryaz]
eh, dans c’biz, y a peu d’amis, y a peu d’amitié
faut juste dynamiter l’beat, pour l’fric, y a pas d’sot métier
impalpable, instable, tel est mon flow, c’est incroyable
avant d’péter un câble, faut qu’on sable le champagne, nique les palabres
faut qu’j’te rencarde sur cette vie, j’dirais qu’réussir c’est hard
change jamais d’cap, tu sais que percer il me tarde
mon pote, range ton flingue, un jeu qui pourrait t’rendre dingue, cinglé
prie tous les soirs pour n’pas finir épinglé
j’mets pleins gaz pour qu’les mecs qui gazent trop retiennent mon blaze
c’est l’fiasco, négro ça pue l’gaz, demande à zesau
inexplicable, sans voile, j’dévoile ce dont j’suis capable
j’ai bouffé l’sable mais j’te jure faut qu’j’palpe avant qu’j’mette les voiles
c’est un rap qui fait mal mais quoi de plus normal ?
malmenés par cette vie, on n’vit qu’attiré par le mal
dans les étoiles j’rêve d’un règne ou parfois d’une trêve
mais les mecs d’ici s’doutent que tu saignes
faut qu’tu t’lèves mec, c’est marche ou crève
[refrain]
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
[couplet 3 : zesau]
c’est lourd comme nos peines, trop dur à porter
lourd comme les peines des frères qu’ont pas rapporté
j’vois plus rien d’important
on veut juste prendre la maille et voir nos darons bien portants
et faut qu’j’te dise pourtant qu’y a pas même dix pourcents
des gens qui l’ont, la vie confortable
le décor d’où on sort nous rend insortables
pense aux frères en cellule qu’ont pas l’portable
comment on [?] alors tu peux toujours braquer la banque [?]
on décortique le décor entre les braqueurs et les sportifs
y a pas d’coq ici, alors ça vend d’la coke
et passer les portiques, eh, y a rien qui change, c’est comme d’hab
à part qu’les frères poussés par la dalle attaquent les changes et les dab
trop tard pour changer les donnes, comme si tu pouvais changer les hommes
mais qu’est~ce t’as cru, eh, t’as pas vu, y a la violence dans chaque rue
nous allume, gros ça craint et l’chagrin est accru
[refrain]
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
regrette la nuit où les agneaux invitaient les loups
la rue c’est lourd pour les voyous, les ghetto youths
dicidens c’est sans détour, le sang des tours
[?] faut qu’j’te dise que la rue c’est lourd
[outro]
hall stars, lourd
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