lirik lagu df - hippopotomonstrosesquippedaliophobie

[couplet 1 : gab]
au réveil : quoi d’mieux qu’une action de pandiculation ?
nécessaire mouvement kinesthésique qui sort la tête du fion
café, tartines et jus d’orange, un p’t-t coup d’eau sur le caisson
clope sur le balcon, soleil, rambarde en candéfaction
un p’t-t détour par un réseau socialo-stupido-abrutissant
où un tas d’cons racontent des trucs fort inintéressants
l’impression d’pratiquer la carcinologie
devant la lobotomie, des gens cons comme la podophobie
peu d’esprits fertiles, on est loin d’la floribondité
que des espèces monocarpiennes, une réflexion dans l’année
j’crois qu’va falloir époularder, faire le tri
mais quand j’vois liste, me voilà pris de mogilalisme
mais j’maudis la distance qui m’sépare de certains d’ces pitres
à qui j’mettrais bien mes métacarpes en travers du pif
imbéciles, stupides à manger du foin
à s’en taper la tête contre une vitre en polyméthacrylate de méthyle

[refrain 1 : df]
si vous comprenez pas nos textes, levez pas les mains en l’air
restez -ssis au concert et surtout bougez pas la tête
vous faites de l’hippopotomonstrosesquippedaliophobie
j’vous prescris d’fermer vos gueules et d’ouvrir un dictionnaire
si vous comprenez pas nos textes, levez pas les mains en l’air
restez -ssis au concert et surtout bougez pas la tête
vous faites de l’hippopotomonstrosesquippedaliophobie
j’vous prescris d’fermer vos gueules et d’ouvrir un dictionnaire

[couplet 2 : df]
t’es comme une dégénérescence anencéphalographiée
étant décérébré d’naissance, les bêtises effervescentes
noircissent un tableau tragique, c’est pas un principe autarcique
ou même de l’agoraphobie qui rend vos conneries inintéressantes
la terre est chiante, je hais le monde dans sa globalité
une population d’clones, d’imbéciles de soap opera
les mégalomanies d’une bande de prolos péraves
m’ont rendu anthropophobique d’puis l’début d’la télé-réalité
pas d’théâtralité dans ma dysphonie spasmodique
si mon état s’modifiait pour quelques chattes modiques
c’est qu’les chaînes zoologiques m’horrifiaient, oui logique
hormonal oblige, kiffe uniquement les pét-sses moniques
mais j’supporte pas vos conneries télévisuelles
abrutiss-m-nt prolifique du spectateur habituel
en relation conflictuelle avec sa conscience politique
l’effet d’m-sse m’horripile comme vos quotients intellectuels
aucune pensée individuelle si c’n’est c’que la satiété laisse
voilà c’que nos sociétés valent : sept milliards de fêlés qui s’en torchent
mais qui trouveraient pas leur trou d’balle avec une lampe torche et un gps

[refrain 2 : df]
si vous captez un peu les textes, levez les mains en l’air
j’veux voir des têtes bouger, des bordels au concert
insultez les faux airs, consternez-vous que les cons s’terrent
et si la forme offense, faut avouer que le fond sert
si vous captez un peu les textes, levez les mains en l’air
j’veux voir des têtes bouger, des bordels au concert
insultez les faux airs, consternez-vous que les cons s’terrent
et si la forme offense, faut avouer que le fond sert

[couplet 3 : vald]
hallucinant, six grandes foufs ma lance incendie -ss-ssine
j’r-ssasie l’-ssemblée et ma buse immense immole tout
j’ai pas vu l’ciment d’istanbul, nan, j’ai mon cavu pris dans l’pouf
m’appelle pas en m’disant khouy’, j’suis pas l’occident qui sent l’foutre
ok, mes dissert’ sans lacune, c’est comme un biceps dans l’-n-s
j’optimise mon oenilisme selon la vitesse de ma purge
est-ce l’architecte que j’accuse ou la misère de la vue ?
mes pires bêtes désabusées sur les pavés qu’éjaculent
aucun respect pour nos dirigeants siliconés
leur diligence qui rit au nez, des dix civils au grec (seulement)
solennellement court suffit d’une seule lamelle manquante
tu dis qu’on fait la guerre, mon grand cupide et c’est la même au sénat, mec
j’hospitalise les tirades pseudo-engagées
d’heureux enragés, gue-dro en sachet
et j’dilapide mes synapses car j’aime m’estourbir
priée d’me dégourdir, lèche ma verge et souris, j’ai d’la verve, c’est tout

- lirik lagu df

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