lirik lagu daz ini - lyriciste vendetta
[refrain (~2)]
on taffe, on gratte pour atteindre la magie
même si vous n’le voyez pas
des paragraphes qu’on stigmate ne stoppent pas l’hémorragie
même si vous n’le captez pas
comment vous dire, comment décrire tout ça
pour que vous touchiez c’qu’on voit
plus qu’un délire, c’qui nous inspire, c’est une
lyriciste vendetta
[couplet 1 : daz~ini]
man, j’cours après l’excellence, l’amour et ses excès denses
la perfection du verbе en p’tit éclaireur, en rеconnaissance
l’alchimie, la puissance, la force la plus intense
des mots qui marquent de mon sceau ma destinée jusqu’à l’ultime échéance
j’insuffle la vie à c’que j’pense, donne du génie et du sens
que mes écrits influencent les esprits tout en nuances
j’crois que j’cherche aller au~delà pour toucher l’divin
lyriciste vendetta, cherche pas, c’est un pur délire d’écrivain
[couplet 2 : enz]
mon job, briser les cadenas
[?] guide le fil de mon canevas
j’distille rimes fines par [?]
j’mets l’auditeur en garde, la machine en marche
préviens les autres si y a du sang sur l’étendard
j’peux pas choisir entre faire le beau ou le mort
l’industrie est tombée en rade, j’vais redistribuer les rôles
j’m’installe en pole, dis~moi qui me la prendra
[couplet 3 : seïsme]
décidément j’suis trop anxieux, j’arrive plus à écrire autre chose
mon texte glauque, texte tendu, réflexe perdu
ma vie m’laisse à jeun d’vivre libre
péniblement j’dresse belles lignes, calibre et prestige
j’reflète ceux qu’j’aime et j’écris c’que j’ai
s~xe, violence, rap, taf naze, voici ma fade life
ma plume dresse cette esquisse d’excellence
digne, je dirige cette vengeance nommée lyriciste, yo
[couplet 4 : clouzo]
trente piges d’rap et ces brèles n’ont encore rien capté
tant d’rimes dragsters mal garées dans l’parking
et moi j’fais qu’gratter pour perdurer, faire durer ça
content d’briller même si ma texture est sale
y a comme une dette de sang planant dans l’air
et plus le natural mystik de bob marley, non
mon rap c’est c’cri poussé à la naissance
c’t esprit fou à l’adolescence
je n’fais qu’adorer le son, [?] les faux, donne~moi du feu, de l’essence
[couplet 5 : madjir]
putain d’rap musique, black musique
la musique du peuple, on appelle ça la musique des hommes
les artistes font c’qu’ils peuvent mais c’qui fait désordre
c’est la légèreté du contenu, mc veut devenir thug, c’qui m’désole
cette tendance s~xe, ex~détenu, quand basse, batterie résonnent
j’suis dans mon élement, reconnu par mes puristes essentiellement
mon son n’est que d’passage et n’sera pas touriste éternellement
[couplet 6 : coup ? k]
pas besoin d’crier pour être furieux, de s’enlacer pour être soudés
la vendetta est posée, y a du mc à dessouder
du public à soulever, tu peux compter sur les soul bro’
et je comprends que tous les autres te saoulent trop
ils ont pas l’niveau et on a beau chercher
y a pas d’rivaux question exigence, propos, impro, variété d’flow
c’est noël tous les jours dans la baraque, des lyrics léchés sous l’sapin
du must pour tes tympans pendant qu’les collègues font l’tapin
s’accrochent à des mirages, prennent de vilains virages
enchaînent ratages et dérapages et soignent l’image avant la page
mais v’là l’daz va nous nettoyer aç sans kärcher
que nos b~boys respirent ou au moins espèrent
[scratches : dj kozi]
“[?]”
“give me a mic [?]”
[couplet 7 : kohndo]
yo, la lumière tremble quand mes idées vacillent
le sol est mouvant quand le riddim vient rencontrer ma bille
le danger s’expatrie, s’exporte, le secteur est extrême
quand les cancres pensent être au niveau, mon mouvement les extermine
objectivement, j’ai [?]
l’envie de mal parler, mal barré, lâcher mon instinct
quand le beat bat, mes pulsations, j’t’ai pé~tri dans l’instant
observe le maître, vois et laisse travailler l’expert
mes rimes se veulent [?] par la rigueur de l’esthète
j’viens découper les copies, décupler l’énergie d’mes couplets
accouplé au mic, décortique mon héritage
peu d’chance de m’foutre une claque, négro
les premières lettres d’mon prénom t’mettent k.o
[couplet 8 : mike]
j’vais t’avouer une chose, j’existe pour écrire
écrire jusqu’à l’overdose, toucher mon but quitte à en mourir
sens~tu la force de nos mots, la force de nos voix
la profondeur de nos propos, poussés à l’argot à chaque fois
l’intensité de nos phrases coupées au scalpel
à la rime exacte qu’on cale, scandée à chaque rappel
cherche pas [?] nos verres s’entrechoquent comme une réalité implacable
comme la fatalité collée à tes basques
[scratches : dj kozi]
“lyriciste”
[couplet 9 : 20 syl]
j’aime fouiller dans les cahiers où mes vieux textes s’entassent
même si rien d’sensass, des mots que rien n’remplace
j’y lis le temps passé et des lignes plein d’fantasmes
des mots sensés, naïfs, durs, bref j’en passe
une hémorragie de mots rageurs secoue mon hémisphère droit
tandis que le gauche sourit, assassine parfois
j’aime quand l’idée passe en quelques lignes
quand les clichés cassent en quelques rimes
[couplet 10 : ricar maya]
pour chaque humeur il y a une teinte et pour chaque prose il y a une quête
ma routine, casser la baraque et clouer des becs
je fais la parade en kickant durable
fervent pratiquant jusqu’à la moindre particule, aux antipodes du rap
j’massacre antipop, tu piges
aucun antidote pour qu’tu t’en remettes là
passe~moi le mic que j’te dessine un rêve, gars
signé ricar maya, un peu d’matière et j’te fais un carnage à la montana
trop d’types dans l’game qui ont envie d’manger
et j’ai pas besoin d’te préciser dans lequel métal j’suis forgé
[couplet 11 : daz~ini]
j’tutoie les anges de ma plume, j’y crois vu qu’l’étrange me consume
que mes joies au change se mélangent malgré moi à l’amertume
conscient qu’c’est dingue je l’assume, j’rappe même à titre posthume
la rue chante les louanges, venge des anonymes du bitume
ma pensée claire et allume, fait danser sœurs, frères et coutume
se grave dans la pierre, libre et fière, témoin d’ma black attitude
pour percer la solitude, les mystères d’la plénitude
j’rappe les flammes de l’enfer pour qu’ensemble on prenne de l’amplitude
[refrain]
on taffe, on gratte pour atteindre la magie (séïsme)
même si vous n’le voyez pas
des paragraphes qu’on stigmate ne stoppent pas l’hémorragie
même si vous n’le captez pas (clouzo, [?])
comment vous dire, comment décrire tout ça ?
pour que vous touchiez c’qu’on voit (madjir, ricar maya)
plus qu’un délire, c’qui nous inspire, c’est une
lyriciste vendetta (john [?], kohndo)
on taffe, on gratte pour atteindre la magie
même si vous n’le voyez pas (mike, 20syl)
des paragraphes qu’on stigmate ne stoppent pas l’hémorragie
même si vous n’le captez pas (azaïa, dj kozi)
comment vous dire, comment décrire tout ça ?
pour que vous touchiez c’qu’on voit (moi~même daz~ini)
plus qu’un délire, c’qui nous inspire, c’est une, c’est une
lyriciste vendetta
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