lirik lagu davodka - idiocratie
[paroles de “idiocratie”]
[intro]
et moi, c’est tout ce que je déteste sur les réseaux sociaux
c’est~à~dire que, voilà, vous arrivez, vous… vous… mettez à crier
vous filmez la scène en hurlant à la… à la discrimination tout ça pour gagner trois abonnés sur tiktok, j’suis désolé, mais… mais j’trouve ça consternant
[couplet 1]
on triture nos pochetons, y a pas de radios qui divulguent nos gros sons (nan)
on touche pas le fond, c’est juste que l’on donne pas de confiture aux cochons
plus qu’un business, c’est un micmac dans une sale époque qui cloche
les parents sont fiers d’voir leurs filles montrer leurs boules sur tiktok
c’est la culture du vide, la bêtise s’immisce à tout~va
j’veux pas être à la page, finir dans les papiers d’un cyril hanouna
si mon silence est d’or, le vôtre vaut bien plus d’mille carats
ce monde est aussi crade que l’eau du bain de ruby nikara
comme ça, tu veux percer ? fous~toi à poil ! t’as compris l’astuce
un dépressif aurait de quoi se pendre sur son fil d’actus
face à des commentaires du genre : “c’est quand qu’tu perds ta graisse, gros tas ?”
pour qu’au final, ça s’cache derrière des filtres pour avoir l’air potable (ouais)
un monde perdu où les complexes pullulent
où le film de nos vies se tourne dans un contexte plus nul
si ça tenait qu’à moi, ça finirait en tas d’cendres
si les neurones étaient humains, beaucoup d’cerveaux seraient des no man’s land
[refrain]
du buzz, du buzz, les médias se battent pour des ronds
on creuse, on creuse même après avoir touché le fond
c’est la culture du vide que nos minots fascinent
ils veulent tous poser leur cul sur le trône de cette idiocratie
du buzz, du buzz, les médias se battent pour des ronds
on creuse, on creuse même après avoir touché le fond
c’est la culture du vide que nos minots fascinent
ils veulent tous poser leur cul sur le trône de cette idiocratie
[couplet 2]
j’suis pas d’la nouvelle école, moi, j’lâche des phrases qui claquent, j’m’échappe
mauvais élève, j’ai pas les codes de sch, niska et shay
dès qu’j’bouge les lèvres, ma voix les cogne, donc laisse~les là, j’les vois détale
même ta pépette va tomber love une fois qu’mon rap dévoile ses charmes
depuis la mise au poing, j’compte plus le nombre de mâchoires que j’ai décrochées
mon flow a gardé la patate et c’est pas pour faire leur télé~crochet
moi, j’aime la libertad, mais dans c’milieu, t’as pas d’amis, rêve pas
tu crois qu’t’es un artiste, mais t’es qu’une pub pour magali berdah
les sales manient s’perdent pas, tu fais d’la merde, mais c’est la mode, oui
et ça vendrait sa mère pour un badbuzz en top tweets
j’expose un tas d’rancœurs, même si je sais que c’est pas vendeur
normal, j’essaie de garder la tête sur les épaules, un peu comme highlander
[refrain]
du buzz, du buzz, les médias se battent pour des ronds
on creuse, on creuse même après avoir touché le fond
c’est la culture du vide que nos minots fascinent
ils veulent tous poser leur cul sur le trône de cette idiocratie
du buzz, du buzz, les médias se battent pour des ronds
on creuse, on creuse même après avoir touché le fond
c’est la culture du vide que nos minots fascinent
ils veulent tous poser leur cul sur le trône de cette idiocratie
[couplet 3]
la confusion, les hommes, les femmes, ça part en vrille, c’est illogique (c’est illogique)
tu sais, de nos jours, la galanterie, c’est misogyne (c’est misogyne)
les hommes se mesurent la bite, les femmes balancent leurs porcs
tout le monde se crache dessus même sans savoir qui est fautif
chaque fois qu’j’monte sur scène, t’inquiète, j’y mets les formes
pendant que ça paie sa place cent balles pour un playback derrière son téléphone
c’est ça, l’concept, à chaque rime, ça turn up
mais quand l’auto~tune plante, t’es ridicule comme afida turner
y a ceux qui charbonnent, y a ceux qui rêvent de s’tailler
qu’encaissent plus de merde que les oreilles de fred de sky’
dans cette idiocratie, y a de quoi être décontenancé
je ferai partie de ceux à découverts tant que la bêtise sera récompensée
[outro]
du buzz, du buzz
(les médias se battent que pour des ronds)
on creuse, on creuse
(davodka, même après avoir touché le fond)
(idiocratie, c’est ça)
(davodka)
du buzz, du buzz
on creuse, on creuse (on creuse, on creuse)
ça me désespère, aujourd’hui, la télé, c’est c8, où on donne la parole à des types tellement cons que s’ils passaient leurs journées à s’compter les couilles, ils arrivaient pas deux fois au même compte
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