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lirik lagu dashl - morteville

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[paroles de “morteville”]

[intro : dashl]
lo8
j’s’rai le même seul, j’s’rai le même avec 82 000 tarés
mais là j’attends chez moi et y a 82 minutes d’arrêt, bref
(~sifflements~)
allez, j’y vais

[couplet unique : dashl]
les grosses ambiances laissent place à de fortes messes basses
les potes s’quittent en disant “on remet ça”
tout l’monde rentre chez soi (hmm), mais j’traîne en ville dans une caisse, j’crois c’est une ford fiesta (~sifflеments~)
j’écoute souffrance commе si j’avais un type dans l’coffre (hmm~hmm), toujours des rimes en glotte (toujours)
dans la nuit, j’m’enfonce (waw), j’suis là quand la ville s’endort
et j’suis là dès ses balbutiements, si je reste vivre ici, j’serais pas l’plus chiant (c’est sûr)
et j’me dis qu’c’est pas mal (hmm~hmm), car même dans le b~n~l peut s’cacher de l’hallucinant (paw, paw, paw, paw)
j’roule dans ces rues où j’ai marché pendant des l~stres, sous le soleil, la lune et le déluge
tournée des grands ducs en zone indus’ de merde
des mecs vendent de la neige mais n’ont pas pris des luges
dans des mêmes boîtes où des mecs crades més~cra te collent, te frottent si t’es une femme (c’est des bâtards)
dans l’meilleur des cas, si tu dis non, ils diront qu’tu restes une garce (pff), au pire ils vont t’faire du mal
en toute impunité
c’est un monde de pointeurs
quand un collégien rentre, c’est comme si le traiteur vient les livrer
aucun scrupule, les videurs font rentrer des mineurs (les bâtards)
ils savent que j’les ai dans l’viseur (psh, psh, psh)
tout comme la maire contre la trêve hivernale
donc j’me dis qu’à cette peste, on va p’t~être y faire mal (attention)
devant le hall de la gare, grave morbide
des crackos à trois grammes à deux doigts de caner, leurs cuillères c’est pas d’l’argenterie
y a personne pour les accompagner, donc ils sont cond~mnés à traîner dans l’allée, comme si c’tait le dégris~m~nt
à l’heure où des gamins arrivent par bus de villages où y a moins d’écoles que d’églises
tu perds une heure de ton matin, quitte ton patelin sous une lumière bleue (han)
entouré d’petits nerveux
de grandes gueules qui m’rendent vite nerveux
donc, je comate ou j’hiberne (rrr, rrr)
j’les aimais déjà pas, donc
peu d’chances que j’copine avec eux (ok)
la tête contre la vitre, le regard dans le vide (hum~hum)
je cherche si la colline a des yeux (elle en a pas)
la rue s’éveille et s’emplit d’un souffle succinct qui laisse place à de grands vacarmes
morteville, le gagne~pain des campagnards (ching), le dortoir des toulousains
j’ai squatté chez des potes qui avaient pas d’quoi bouffer (ils avaient rien), alors qu’chez mes darons y a tout
j’voulais juste pas louper le dernier d’leurs coups (j’voulais vraiment pas)
l’iscid c’est détente et tu l’sens dès que t’y es
y a des grizzlis, des tantes ‘vec des looks d’émeutiers
lisent virginie despentes en apparts démeublés
ils aiment pas la pédance des p’tits vils~ci des centres
c’est pas le rap des gentils p’tits garçons (c’est pas eux)
et j’emmerde les produits d’la gentrification (on les baise)
j’veux pas être l’un d’eux
ddv 1, mais c’est probable que l’on mette un 2 (hey, hey, hey, hey)
avant d’s’éteindre
malgré l’aurore, son étreinte, rien n’va ger~chan (rien)
à part les ragots, y a rien qui s’échange
et même les oiseaux ont la flemme de ter~chan (~sifflements~)
les gens s’complaisent dans la moyenne (bah oui)
pour eux, la différence c’est trop difficile
moi, j’suis qu’un rat des champs, un produit d’ici (un gros lyriciste)
nombreuses sont les morteville, j’viens pas revendiquer une médiocrité dantesque (absolument)
prenez ça comme un témoin des enfants du vide (prenez ça), d’la ruralité française, yeah
[pré~refrain : dashl]
j’suis dans la morteville, vante (morteville~vante)
les soirées sont fortes, kiffantes (fortes, kiffantes)
nos tafs sont désobligeants (‘sobligeants)
j’s’rai content si y a des loves qui, rentrent (loves qui rentrent)
et j’suis dans la morteville, vante (morteville~vante)
les soirées sont fortes, kiffantes (fortes, kiffantes)
nos tafs sont désobli~ (‘sobligeants)
nos tafs, nos tafs, nos tafs sont désobligeants

[refrain : dashl]
et, j’suis dans la morteville (paw, paw, paw), là j’suis dans la morteville, forte vide
sapé comme sammy rogers norville, tu sais qu’j’suis dans la morteville, hein (tu sais qu’j’suis dans la morteville)
j’suis dans la morteville (paw, paw, paw), là j’suis dans la morteville, forte vide
sapé comme sammy rogers norville, tu sais qu’j’suis dans la morteville, hein
et là j’suis dans la morteville (paw, paw, paw), là j’suis dans la morteville, forte vide (~sifflements~)
sapé comme sammy rogers norville, tu sais qu’j’suis dans la morteville, hein (tu le sais, tu le sais, tu le sais)
et là j’suis dans la morteville (dans la quoi ?), là j’suis dans la morteville, forte vide
sapé comme sammy rogers norville, tu sais c’est quoi la morteville (tu sais c’est quoi la morteville)

[outro : jean~luc dubart]
vous savez, nous sommes tous comme les hérissons du philosophe allemand arthur schopenhauer : nous recherchons constamment l’équilibre, une distance somme toute optimale, où l’on est bien avec les autres, sans être trop meurtri par eux. c’est une recherche entre le désir et la joie d’être ensemble, et le souci de ne pas exercer de pression trop grande sur les autres, ou de n’pas trop la subir


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