lirik lagu dany boss - tu te rappelles
[couplet 1: dany boss]
bravi tu t’rappelles de l’époque où pour tes potes tu pouvais plonger
l’époque où le sang qui nous liait n’pouvait s’éponger
c’était l’temps où petits et grands marchaient main dans la main
où même dans la merde fallait pas feindre de geindre
plein, on était sous les halls les soirs en été
parfois ça bicravait, chaud mais pas possible d’arrêter
alléchés par l’appât du gain, jamais mais jamais faut dire jamais
j’admets qu’aujourd’hui il faut d’la tune sinon j’arrête
j’avais tu t’rappelles, rien à foutre de tout
comme tous les gosses de banlieuе, j’étais passionné de foot en salle
avant lе rap, avant les tass’ et les sapes
avant les gardaves et les keufs qui t’désapent
tu t’rappelles des lions indomptables de roger milla
coupe du monde 94, tous ensemble comme au village
le chant du marchand d’glace, toujours à la bonne heure
j’me rappelle, tournée générale xxx faisait notre bonheur
[refrain: kool shen puis dany boss (~2)]
j’me rappelle de chaque détail de ma vie
le cul vissé sur un banc, rêvant d’être un jour le prince de la ville
tu t’rappelles qu’à l’époque y avait pas d’romantisme
tu t’rappelles que dans l’tier~quar, y avait pas qu’des moments tristes
[couplet 2: kool shen]
j’me rappelle des moments calmes, dany ouais
d’la vie des mômes en cages, bannis d’tout
s’usant à mettre leur rôle en page
canines dehors, disant c’est pas nous
sur l’parking, la caisse sur quatre parpaings, j’te jure qu’c’est pas nous
les journées d’ballon, les sœurs trop jeunes en talons
les frères qui tournent pas rond, la mort pour sparring
les nuits sur paris, ouais, même si c’est pas bon
toutes ces meufs sans charisme qu’on trouvait canons
j’me rappelle du meilleur comme du pire, des leaders comme des sbires
de l’endroit où les meneurs d’hommes expirent
j’me souviens qu’c’était beau comme un film de scorsese
de mes premières weston à mes dernières cortez
ouais, j’vis pas dans l’passé
mais plutôt tapi dans l’ombre d’un avenir meilleur qu’on rêve d’embrasser
plus jeune, j’rêvais d’caisses embrasées
dans les tess entassés, on n’apprend plus à grandir sans casser
[refrain: kool shen puis dany boss (~2)]
j’me rappelle de chaque détail de ma vie
le cul vissé sur un banc, rêvant d’être un jour le prince de la ville
tu t’rappelles qu’à l’époque y avait pas d’romantisme
tu t’rappelles que dans l’tier~quar, y avait pas qu’des moments tristes
[couplet 3: dany boss]
c’est fou comment le temps passe vite bravi
chaque jour qui défile me fait rappeler ouais qu’elle est courte la vie
et si elle est cool, parfois elle peut se montrer cruelle
t’sais quoi j’parle, t’as connu comme moi la merde des ruelles
j’me rappelle, en période de vache maigre
père et mère pour ramener à manger pouvaient s’ouvrir les veines
tu sais, souvent c’était la dèche dans chaque foyer
on voulait vivre à la laura ingalls, street life nous a broyés
noyés entre douleur et peine
à l’école on m’répétait souvent “ta peau est de couleur ébène”
douceur et paix j’demandais dans mes ières~pri
le manque d’oseille rendait mon cœur et mon ciel gris
[refrain: kool shen puis dany boss (~4)]
j’me rappelle de chaque détail de ma vie
le cul vissé sur un banc, rêvant d’être un jour le prince de la ville
tu t’rappelles qu’à l’époque y avait pas d’romantisme
tu t’rappelles que dans l’tier~quar, y avait pas qu’des moments tristes
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