lirik lagu dajoan melancolia - perdre le contact
[couplet 1]
le travail se fait dur mes entrailles s’y font à usure
inondant
vécu nauséabond du sol infiltré au plafond
reniflant la bicoque j’entends battre
sous pulsion je sens le tissu familial en fusion
sur le départ je grelote c’est un conte où le père
foyer en roue libre avant les miens
ils vont jusqu’à 21 ans se demandant s’il
dans son livre il a écrit 3 ans de survie décrits
de solitude et de soucis la rage jusqu’aux sourcils
1000 jours instables à supporter l’insupportable
et les souvenirs jaillissent comme un geyser dans mon désert
foyer de mauvais conseils flicaille
pour pas pleurer j’ai mes remparts
quand j’ai peur pas le temps bouger d’ici pas un pasze temps
dans mes cordes à moi aussi aimer éclore dans mon cocon
envenimer j’ai ramé la.nuit dans le chlore …
évitant les corps des âmes aux pensées plus hardcore
j’ai compris que rien ne s’oublie que tôt ou tard ça ressurgit
viré de chez moi par mes parents
[refrain]
perdre le contact avec toute sa famille
sombrer dans l’amertume ne plus répondre aux coups de fil
…
il découvre la vie avec l’envie d’un long exil
… la vérité que l’on maquille
sa carte existentielle qu’il reprend et quadrille
nostalgie exponentielle du manque d’amour quand il fourmille
[couplet 2]
16 novembre 2003 j’emprunte mon chemin de croix
une ou deux années je crois que j’attends ça malgré moi
un ou deux battements de cil tel…
j’suis dans ma chambre et sur mon lit quelques affaires réunies
un dernier regard furtif sur les photos de mon.histoire
à 17 et des courtes me reste il un peu d’espoir
car ici y’en a plus même ma mère s’intéresse
au rythme de la vie s’enfuit puis laisse
dans les soucis la cirrhose dans ce contexte la vie est rose
des c~cktails sky et gin ont à l’origine du drame
industrie métallurgique faillite licenciement mécanique
des emplois jadis cantonnés sans ouverture économique
des traces comme les cicatrices les oubliés de la matrice
mes parents déconnectés je m’appelle espoir et c’est trop triste
mon canton a quitté par le train vers le sud
j’ai mis le cap brave en mai tourment et turpitudes
et guère pire le marin traverse les bermudes
et j’ai foncé quittant les miens quelques billets un cousin
à albi qui m’attendit comme alibi la survie
[couplet 3]
les envoyés sociaux anesthésiés ont résilié
peur de résigner s’enfiler les yeux défaits
taux condisérable de perte ou de blessure à la horde
génération 80 et des poussières
sans la poudre éloigné sans repère ça prend la poudre d’escampette
et t’oblige à lire des psaumes ou à camper dans le campus
le quotidien précaire touche de plus en plus de jeunes
les lois discriminatoires les.renvoient froidement au jeune
eclatement de la cellule familiale qui pullule
regarde bien tu inculpes des hommes devenus incrédules
je trouve la.vie fade la vue de mon salon plutôt sale
ump je t’assure mon nom jamais sur la liste
je viens des quartiers rouges enlisés gouvernement gaulliste
une trentenaire endurcie solitaire sans.belle.histoire
des décennies de dynasties j’ai vu les prises de pouvoir
amnésie dans.le grand jeu avec les règles de l’enjeu
peu importe mon nom même celui ci est oublié
nourrisson abandonné vogue chez l’échiquier
impression pion dame roi et surtout cavalier
pion dame roi donc surtout policier
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