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lirik lagu dajanem, o' slim - pas ma place

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[dajanem]

[couplet 1]

j’ai pas ma place, là où on se déteste sans respect
se dévisage et suspecte et s’insulte pour un aspect
résultante évidente émanant du pouvoir d’achat
ça fait un moment qu’ils attendent qu’on absorbe avec un air béat
tv réa, prochaine saison, tu seras peut-être la star
tout est prétexte à la mode, pourtant t’as l’air conne à faire de l’air guitar
la vie marche au rythme des saisies, des saisons, des séries, des peoples ;
il n’y a plus de héros que les gens s’identifient
j’espère que t’as un pare-feu sur la rétine, la nôtre est dilatée
conséquence de résine, on vient végéter
la vie sous un autre angle, comme les jeunes de ma génération
enfermés par un code pin avec d’autre code que la modération
je parle du temps qui p-sse, des mauvaises ondes
des aléas psychologiques, des directions déraisonnables du monde
comme l’expropriation du paysan d’indonésie
pour l’exportation d’huile de palme, pour qu’ici on parle d’écologie

[refrain]

si toi non plus, t’as pas ta place, le peu que t’as pris
c’est ta force de choses obsessionnelles comme le soncre (?) de tes fonds de poche
ça chuchote et toi, tu boxonnes comme un son de cloche
forcément en désaccord, on te dédicace à chaque strophe

[couplet 2]

j’ai pas ma place, là où les hommes, les femmes se ch-ssent
partent avec les gosses, par appat des pensions parentales
méfie-toi des intentions secrètes des autres :
combien t’-ssisteront dans ta montée, patients, pour te voler le trône ?
c’est gargarismes et vanités, stress vivifié par la crise
des douleurs on te dira “dédramatise”
mais c’est ma triste réalité quand je vis ça
quand je vais pas bien, que ça saoule et puis que je le lis sur tous les visages
p-sser son temps à préserver les apparences
à croire que la démocratie, c’est la présidence
en place en france, chante la sentence
une observation de la vie quand elle obtempère sans résistance
révolte en carence, cadence de travail et rêve au silence
crois pas que ça changera avant la prochaine crise des finances
entre temps, ça va raquer, braquer ou diriger la banque
ou jeune entrepreneur, mais personne n’échappe à l’angoisse du manque
et pour le reste, ça va se lever très tôt pour nada
ça va ralentir très vite devant les radars
ça va absorber les blabla, ça va sécurité (?)
que j’en ai marre (?), j’étais forcément un putain de dealer de rabla
comme par magie, regarde les idées franches
mises sous scellé, sous silence et sans sourciller, frère
quand la justice oscille entre les experts et dexter
trop de cadavres recouverts dans un body bar à fermeture éclair
j’ai pas ma place dans cet espace, faut se fondre à la m-sse
je suis trop à la m-sse, mais je veux exprimer, personne parle à ma place
pas là pour venir la rage, juste prendre ce qu’il y a à prendre et puis tourner la page
freestyler le tout et peu importe si ça sort à l’arrache
(freestyler le tout et peu importe si ça sort à l’arrache.)

[refrain x2]

si toi non plus, t’as pas ta place, le peu que t’as pris, c’est ta force
de choses obsessionnelles comme le soncre de tes fonds de poche
ça chuchote et toi, tu boxonnes comme un son de cloche
forcément en désaccord, on te dédicace à chaque strophe

[o’ slim]

[couplet 3]

défrayer (?) la chronique discrètement, apparaissant pourtant distinctement
dans un éventail d’éclectiques événements
voguant de manière insolente, de discipline en discipline
jamais sur fond (zim ?), mais on transite entre joie de vivre et spleen
transplane du tableau noir au fond de la cl-sse
profite de ma vie de cancre avant que se plissent les traits de ma face
j’attends que le temps se dénoue avant de faire mon nid dans ce sac de noeuds
un rap bien de chez nous souvent monnayé à la crotte de nez
limité à être des lui ou lui en miniature
ou bien des freins, moteurs et voleurs dans un contexte d’amateur
touiller la merde m’attire, j’agis en (???), mature
infinité de matière dans la moquerie et la caricature
j’ai pas ma place, alors je chante le ventre à terre
m’oxygène à la métaph-r- même dans des lieux sans atmosphère
invoque mes strophes dans des prières, les remercie même dans la merde
déraciné mais fier de ne pas être du-per, même sans refaire (?)

mes compétences sont un son de cloche de politique sans concession
mon rap, c’est le sauvage et marque le sentier de sa condition
recalé au taf, en cl-sse, orienté vers les voies de garage
(???) prend sa place dans le train en marche
ethniquement divisé et sans communauté
franco-bougnoulise, j’ai pas ma place en tant que raciste
j’ai pas ma place sur ce siège social de l’aliénation
piège de l’inattention qui vend de la contemplation
je connais les concerts d’estomac quand ton salaire te rationne
les concessions dans l’illégal et l’angoisse que ça occasionne
hyperactif, ininserrable, surtout au taf
beaucoup trop zen dans les cas graves, exécrable quand j’ai plus de splifs
ma place est celle de l’impuissance, position peu reluisante
quand je tente de vendre ma nonchalante incompétence
mais quelque part, c’est ma faute, faut que je me rends à l’évidence
j’ai ma place mais je la trouverai car tous mes (crons vidence ??)


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