lirik lagu da uzi - 93 problèmes
[paroles de “93 problèmes” ft. dinos]
[intro : tag]
societyy
[refrain : dinos & da uzi]
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
[couplet 1 : da uzi]
les issues bloquées depuis l’collège, la pléiade, la clé des problèmes, c’est les sous
pour ça, l’école, j’ai délaisséе, y avait déjà des mecs des cités bassеs dans la promenade
quinze ans, j’allais voler, j’ai vite arrêté l’lycée
chez nous c’est la cp, c’est new~york, à la cité, les fours, ils tournent à mort
ça tire toute la journée, j’suis gérant, j’frôle la mort
on baigne dans l’sang mais l’cœur est sur la main
y en a qu’ont serré, c’est triste, y en a qui prient même plus, y en a qui sont enterrés
vingt ans, c’est ma première peine de placard
j’reçois des mandats d’mecs qui d’viendront des bâtards
extrait pour être jugé, mon pote de bondy m’a sauvé
l’époque des iris quand ça bloque, les mecs qui piquent, les coups d’matraque
j’ressors, c’est la hess et j’vais braquer à villepinte
mes amis m’appellent le libanais comme [felsa ?] d’aulnay
vingt~deux ans à fleury, aux arrivants au d5
nguyen est remonté, au mieux, j’sors en 2016
maman a trop pleuré, faut qu’j’soigne sa peine
en cellule avec apache, 2014, on garde la pêche
on garde la pêche, on garde la gouache, gouache, enfermé dans la cage à callaghan
j’lui dis : “dès fois j’fais du pe~ra”, lui il m’croit même pas
la promenade, la grotte, les hesses à ta porte
bats les couilles, j’ai vingt plans pour après
j’parle pas trop, j’ai qu’mon ombre qui m’escorte
dans ma tête j’ai d’jà placé les cartes, nous on brasse ou on meurt, ouais
j’ressors au début d’l’année, c’est l’boxing day
coupette sur coupette, j’suis en caille~ra, c’est l’libanais
la fin justifie les moyens, l’appétit crée ces choses
on s’lâchera pas comme des tchétchènes
la d en personne, la lame est chaude
mon reuf m’a dit qu’on vendra plus cette dose
m’en veux pas si seulement j’essaye
2017, y a la puce, on fait du rap, on crée un label
réussir ou mourir, on s’fait allumer dans la caisse
y a l’gros qu’en a pris deux, j’connais les règles du jeu
à la base on est hnin mais j’crois qu’sevran ça rend touché
2018, j’sors un cd, j’change ma vie, c’est l’libanais, d~a u, c’est davi
[refrain : dinos & da uzi]
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
[couplet 2 : dinos]
yeah, 2004, collège jean villard, gare de la courneuve, j’suis avec ben, wissem, nadjim et quelques mecs d’la ville
du mal à payer l’loyer mais tout l’monde dit “hamdoullah”
c’est l’époque des grosses descentes et des “wesh, ça vient d’où là ?”
sur l’terrain d’verlaine, jusqu’à minuit ça f’sait des qualifs
j’avais dix ans et d’mi la première fois qu’j’ai vu un calibre
on n’est pas des voyous, tous les jours, les gravands tombent
on n’est pas fort mais on s’persuade qu’on s’ra des stars du ballon rond
maman m’a dit : “la prison, jamais d’la vie”
la harira d’la voisine, les cours d’arabe avec mohamed ali
on lève les bras parce qu’on est fort
j’ouvre la fenêtre et j’vois le tournage du clip de “93 hardcore”
maintenant j’suis à auber’, ça pète les arcades sourcilières
y a des mecs de la mala, y a des mecs des courtilières
j’ai vu la maglite d’la bac t’à l’heure
j’suis avec alien du landy, j’lui dis d’parler d’moi à mac tyer
j’peux pas rester devant l’bloc
2011, j’reçois un message de fianso, il m’dit qu’ça parle de moi jusqu’à bangkok
à la cité, c’est auditions probatoires, omissions moratoires et commissions rogatoires
on a souffert mais on n’a jamais sucé
j’dois dev’nir une star du rap parce que sinon on va s’faire expulser
ici personne connait la littérature
à la courneuve, balzac, c’est là où tu venais pour acheter d’la pure
pression dans l’bide comme une femme enceinte
c’est pas vraiment ça avec les frères du vingt moins un et du franc~moisin
y a stringer à nanterre, j’lui envoie du biff
mais il m’dit qu’il s’en bat les couilles d’l’argent, il veut juste être libre
il écoute mes freestyles avec son co’ toute la semaine
si dieu veut dans quelques mois, il va p’t~être sortir sous bracelet
attirés par l’appât du gain et l’odeur des sommes
votre honneur, la prison, ça arrache le cœur des hommes
c’est la mélodie d’la street, les frérots dealent la zipette
s’en battent les couilles de toutes les théories d’la spip
j’envoie l’shoryuken
ici les sticks sont longs comme un ticket parions sport avec tous les matchs du week~end
[refrain : dinos & da uzi]
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
et la vie m’saigne, j’ai quatre~vingt~treize blèmes~pro, faut qu’j’cache tout chez un voisin
[outro : tag]
societyy
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