
lirik lagu cenza - le dernier poète (2013)
[intro]
“c’est la même loi pour tous
le passé n’est qu’une construction de l’esprit
on fait croire en son existence qui nous aveugle
mais c’est le cœur qui nous fait vivre dans le présent
auscultez~le, il vous donnera la réponse”
[couplet unique]
tu veux que je parle du cœur
comment serait~ce possible avec une bouche ?
comment mes mots pourraient~ils battre en tapant sur une touche ?
plus y’a d’amour, plus je passе mon temps à m’en dégoûter
j’еntends ma voix mais heureus~m~nt que je peux pas écouter
la fumée de mon joint me pompe l’air
le côté sombre de l’uzine, ironiquement ma couleur dirait le contraire
j’aurais jamais pensé que mon cœur pourrait se faire harponner
on change pas la course du soleil, on se fait pardonner
comment pourrais~je écrire un tel titre avec prétention
un trait de tension peux libérer ma haine d’une rétention
je veux pas mourir avec mes rêves, je veux repeindre mes toiles
mais j’ai pas pris l’éch~lle pour décrocher les étoiles
regarder au loin a l’air si simple à expliquer
pour moi c’est ce qu’il y a de plus compliqué, étouffe mon briquet
pour tout niquer c’est vrai que j’ai l’air d’un spécialiste
sous une pluie de jalousie c’est dans le vice que le respect s’abrite
quitte à tomber de haut, à plat de tête
la confiance est une chose qu’il faut parfois donner à l’aveuglette
que vais~je faire de ma vie est une bonne question
y’a pas de chemin devant moi, je vais dans n’importe quelle direction
a force de faire un peu de tout au final je fais rien
mon âme est vraiment noire car ma gentillesse le cache très bien
ne sous~estime pas ma détermination après ces quelques phases
j’ai quelque chose, quelque part sur ces quelques pages
d’autre choses ont changé, ma vision en fait partie
ecoute, malgré ça tout est fait pour réconforter mes doutes
je passe mon temps à comparer des conflits, tu vois
qui a dit que les goûts et les couleurs ne se discutent pas
l’amour est une flaque de poison que les joies ne peuvent éponger
mais bon, c’est qu’elle avait l’air si bonne donc j’ai plongé
pardonne~moi d’avoir l’air autant froid que tolérant
c’est l’histoire d’une vie qui remplit mes yeux d’un océan
trop gênant tu sais, mon cœur s’est glacé, freezé
tiens bien la flamme qui le fera fondre avant qu’il ne soit brisé
j’écris comme je parle et je parle comme j’écris
décris tout en métaphores, ma vie est ma seule poésie
j’ai l’âme d’un rocker
pas assez fou pour avoir trop peur
les poids des larmes reviennent m’écraser
les leçons se retiennent, tout le reste est à effacer
si je tourne la page avant la fin, c’est parce que je crains le passé
redoute les tempêtes, les intempéries verbales
matelot ne saute pas du navire à la première vague
ressens mes émotions en ébullition qui causent
mon corps ne s’est pas vidé, il s’est posé sur un lit d’roses
quelques pétales fanées de l’intérieur n’empêchent pas les sourires
malgré que le plaisir a l’air si dur à saisir
je n’ai jamais été autant moi~même à lutte de secrets
apprendre de nos erreurs nous fait croire qu’il n’y a pas de regrets
pour la première fois j’apprends à ressentir mes sentiments
dur de regarder ma méchanceté bien plus gentiment
laissant les émotions m’envahir, curieux de l’avenir
je suis là malgré les millions de choses qui devraient me faire partir
j’aurais beau m’exprimer comme le meilleur des avocats
c’est cramé, rien que de l’écrire, j’en ai mal aux doigts
les marques de ma présence, à vie seront tatouées
de marques devant les gouttes de sang qui se mettent à couler
je danse avec ton âme avant de fondre comme un glaçon
respire quand je vois que le plaisir s’entremêle à la passion
tu sais, les vrais gangsters ne se cachent pas pour pleurer
mais seulement à l’amour ou à la mort d’un reufré
s’il te plait, je sais que j’ai l’air du dernier des salopards
ma plume est noire, a pu me nuire car chaudar
mais ne te fais pas emporter par de mauvais soupçons ou cesse de parano
si pour nous mon pire ennemi se perd en moi pas d’ironie
pour dire non la violence des mots n’a l’air de rien respecter
nul ne sait d’où je viens, qui pourrait voir où je veux en venir ?
les plaies sont grasses et difficiles à désinfecter
mieux vaut une vérité qui fait mal qu’un mensonge qui fait plaisir
redoute le pire car ma froideur me coupe de toute sensation
vois nos âmes s’associer, éloignant toutes les tentations
d’humeur agressante, c’est comme ça que je me présente
l’homme qui croit pouvoir effacer l’homme de sa présence
la plus belle des inspirations, mon frère
on dit “loin des yeux, loin du cœur”
mais chaque jour me prouve le contraire
prendre des risques, fermer sa gueule ne sera en rien perdu
car l’humilité est la plus humble des vertus
le bonheur parfait n’existe pas, la joie est bien trop complexe
ca coule de source comme du contrex
j’attends qu’ça pleuve
celui qui sait ne le dit pas, celui qui sait ne dit rien, celui qui sait n’attend pas de preuve
que brûle la flamme de l’extase avant que sente le gaz
que comme deux corps toute la haine et l’enivrance s’entrelacent
mes pensées s’cognent comme dans mon crâne matelassé
j’ai voulu assouvir mon emprise au bout d’un anneau cadenassé
sans pitié envers ce en quoi je tiens
si ma rage est folle sans rigoler
j’crois qu’ma camisole la tient comme isolée
j’essaye de me souvenir de rien mais souvent je m’y retrouve plus
les images ça marque à vie et les erreurs ça troue le cul
je me vois droiter des murs, jouir de la destruction
basique, je suis hardcore car la violence fait partie de ma vie et de la tienne
pour me calmer, je crois qu’il faudrait me piqûrer
quand je brise la glace c’est au sens propre, pas au figuré
mon stylo transpire, j’ai les mains moites
la puissance du poids des mots au bout d’un oigt~d
si j’ai écrit ce texte c’est pour que tu entendes tout ce que j’entends
et si je l’ai mal rappé c’est parce que je l’ai écrit en tremblant
c’est bandant, je crois que je dois être un peu maso sur les bords
c’est encore plus douloureux que de voir du sang sur les corps
pourquoi j’ai mis des murs qui gardent mon âme infâme
j’ai été un chibre à putes, pas un homme à femmes
certains écrivent des livres, moi j’écris des textes
celui~là est une lettre qui me délivre de mes gestes que je déteste
ce qui est insaisissable n’est pas impérissable
alors pourquoi ai~je l’impression que ce morceau sera interminable
je me ronge la tête, la jalousie me perdra
c’est pas plus mal, j’ai presque envie d’y enfoncer une balle
personne ne pourra s’approprier ce qui est à moi
t’y risque pas, pour moi l’amitié homme/femme n’existe pas
tellement préoccupé à vouloir bâtir un empire
je vais pas mentir, j’ai trop peur que partir pourrait me ralentir
dur de démêler autour de ce qui me fait me sentir inférieur
ce nœud qui dans mon ventre constamment me ronge de l’intérieur
si les mêmes choses reviennent, c’est que je m’en bats pas la race
je sais bien que les déceptions et les peurs, ça forge une carapace
je suis dur mais on fait pas d’omelette sans casser des œufs
des fois j’sais pas comment dire, j’aimerais faire parler mes yeux
toujours présent, même enfoncé dans la merde jusqu’au cou
la promesse et la parole valent bien plus que tout
je perce ton esprit, c’est pas de la psychologie de grande tapette
je suis maladroit, je prends mes couilles pour rentrer dans ta tête
des fois c’est flou quand tout a l’air si chaotique
des fois j’ai l’impression qu’à cette allure~là je vais finir alcoolique
l’intensité d’un manque me remplit de haine
tout me remplit de haine, rime passionnelle pour une fille que j’aime
aucun obstacle ne pourrait m’intimider
que ces mots pénètrent ton cerveau dans son intimité
je suis un haineux de ces choses qui me font autant douter
mais comment oublier ce doux parfum qui m’a tant envoûté
tellement dégoûté d’une rencontre bien trop facile
je voulais pas casser la confiance mais elle est trop fragile
je regretterai de t’avoir tout dit si tu ne fais pas de même à ton tour
ma musique n’est pas pieuse mais ta présence est bien plus précieuse
j’ai craqué, je me le pardonnerai jamais assez
s’il y a beaucoup plus que de la haine que j’ai craché
tout est là pour remplir le gouffre
le bonheur n’est pas à celui qui le cherche mais à celui qui le trouve
les traces restent marquées, la mienne efface les autres
le moindre souvenir pour venir à bout de mes fautes
heureus~m~nt que la tolérance n’est pas un prétexte
je suis tombé mort sur la tête de toute mon espèce
[outro]
l’avenir écrira l’reste
pour le meilleur et pour le pire
il y a encore tellement de choses que j’aurai voulu dire
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