lirik lagu calbo - etroite surveillance
[refrain]
non-stop faut qu’tu donnes ça
ff, ärsenik
on a c’même héritage de la haine dans l’sang
le truc c’est comme ça
et dans l’fond, ça s’ressent jusque dans l’sens et dans l’son
[couplet 1: sat]
parfois c’est dur
pourtant j’dois rester fort comme ceux en cellule
ceux qui ont perdu un être cher ou ceux qui ont à s’serrer la ceinture
ces gosses qui tiennent une arme
ces familles endeuillées
cet homme qui dans l’même instant voit disparaître ses enfants et sa femme
à force, à l’intérieur, j’vais finir aussi gris qu’c’béton
aussi vrai qu’chez nous l’silence laisse rien présager d’bien bon
on cherche à connaître le bonheur nous aussi
mais c’est pas si facile
voilà pourquoi les gens heureux m’intriguent, me fascinent
si ma vie est un film, autant la mettre en musique, faire sa b.o
et qui d’mieux placé qu’nous pour faire nos propres bios
xxx connaître de dangereux scénarios
conscients qu’un autre est déjà sûrement en train d’tourner la même scène à rio
j’ai la même vie qu’les gens, ceux avec qui tu traînes
ceux qu’tu dédaignes, ceux qu’tu détestes ou ceux qu’tu aimes
j’ai peut-être pas -ssez vécu d’trucs pour donner la chair de poule
me c-sse pas les couilles
j’suis p’t-être pas -ssez joyeux pour rapper des trucs cools
j’ai l’premier rôle, j’suis l’acteur princ-p-l dans l’film de ma vie
improvise sans script, évolue au sein des rues d’ma ville
j’suis ni journaliste, ni reporter, ni sociologue
j’fais l’sale job, apporte les mauvaises nouvelles comme un cancérologue
chaque jour j’ai beau m’dire “do the right thing”
j’suis pas à l’abri d’craquer ou d’perdre la tête comme jack dans shining
rien d’neuf, on est tous sur les nerfs et à cran
sauf que cette fois, ça s’p-sse ni devant des caméras ni même sur ton écran
ni trucage, ni doublure, y a d’tout, des bons des mauvais
sauf que cette fois les coups portés font mal, que les balles tuent pour de vrai
si tu quittes la série par la porte de service, pour la relève
longue est la liste, tous veulent voir leur nom en grand sur l’affiche
peu importe le genre, horreur comédie ou drame
parfois ça fout les nerfs, les boules, le sourire aux lèvres ou les larmes
chacun espère connaître une happy end, une fin heureuse
xxx j’fais moi-même les cascades et même les plus dangereuses
[refrain (-2)]
non-stop faut qu’tu donnes ça
ff, ärsenik
on a c’même héritage de la haine dans l’sang
le truc c’est comme ça
et dans l’fond, ça s’ressent jusque dans l’sens et dans l’son
[couplet 2: calbo]
j’ai toujours adoré les films de dingue
les mecs vrais, le bang-bang des flingues, les gars qui font la bringue
les xxx de grosses berlines
j’ai vieilli, ras l’cul de ces bluffs mec, faut qu’ça s’termine
le vrai scénario de ma vie, c’est ma voie
ce que j’vis et ce que j’vois avec des arguments de poids
ça tourne dans un ghetto français
rien à voir avec la misère de soweto, tu l’sais
des jeunes qui té-cal se calent dans des écoles
se cognent, se collent des images de caïd, j’rigole, ha ha ha
et verse une goutte pour ceux qui y ont cru à fond
ceux qui pourrissent au fond d’un trou, de rêves on vé-cre
nombreux sont restés à pillave, tête dans l’cirage
idolâtrant une image, cicatrice sur le visage
dieu merci y a pas qu’du mauvais y a du nouveau
pas qu’des seringues xxx qui coule dans l’eau du caniveau
si j’devais filmer mon parcours de cannibale
mangeur de mots, recrachant rien qu’de la balle
une comédie musicale, j’voudrais sur ma vie
un truc où tout l’monde sourit à la west side story
toute pleine de phases, de cases sur fond jazz, de p-sse-p-sse
pas trop naze, mec, tu connais mon blaze
mon film ressemble au tien si t’as le sang chaud
un peu chanceux dans la chanson, j’ai changé un jour de chemin
de là j’ai vu des frères, fous et forts comme conan
se faire fourrer à la faux, rejetés comme la peau d’âne
des blacks suspects, des claques qui s’perdent, des macs dus-per
ou mort, au choix, dans ce monde tout s’paie
si j’pouvais choisir (j’te jure), froid comme l’iceberg
chaud comme un volcan, grand comme le prochain de spielberg
je serai un héros, une star dans mon ghetto
cette vie d’rêve c’est possible seulement si je me lève tôt
[refrain (-2)]
non-stop faut qu’tu donnes ça
ff, ärsenik
on a c’même héritage de la haine dans l’sang
le truc c’est comme ça
et dans l’fond, ça s’ressent jusque dans l’sens et dans l’son
[outro]
non-stop faut qu’tu donnes ça
calbo
non-stop faut qu’tu donnes ça
s.a.t
non-stop faut qu’tu donnes ça
ärsenik
non-stop faut qu’tu donnes ça
fonky f
non-stop faut qu’tu donnes ça
m-rs-ille
non-stop faut qu’tu donnes ça
villiers-l’bel
non-stop faut qu’tu donnes ça
section nique tout
non-stop faut qu’tu donnes ça
ghetto superstars
non-stop faut qu’tu donnes ça
première cl-sse
non-stop faut qu’tu donnes ça (yeah)
sat et calbo c’est la grande cl-sse
et on donne ça
faut qu’tu donnes ça
faut qu’tu donnes ça
faut qu’tu donnes ça
faut qu’tu donnes ça
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