lirik lagu c.sen & le chimiste - ciel bleu
[paroles de “ciel bleu”]
[couplet 1]
tu m’présentes ou j’m’introduis ?
fin de vie, j’ai envie
comme si j’étais en fin de vie
nos squelettes trop plein de vide
parpaing de paris j’ai l’accent
nous y’en a pas dix pareil
t’es pas l’sang j’ai pas l’temps
tu peux m’abonner aux absents
souvent j’préfère disparaître, comme le troisième couplet
les derniers liens qui nous unissent, tu veux m’rendre service ? coupe les
le coeur affiche quasi complet
tu rentres dans ma vie t’es complice
j’écris je chante c’qui m’chante
sous l’cagnard ou sous l’averse
pas la pluie battante qui me bassine, ce sont ceux qui en parlent
pas [?] fermé qui m’fascine, ce sont ceux qui en [?]
j’me la pète
homme de lettres perdu en pleine course aux chiffres
ça jure sur la tête de l’autre, ça t’vend la vie en mieux
mes couilles mon couteau suisse
pas d’compte en suisse ni contentieux
le rap qui s’prend pour un grossiste sauf qu’un grossiste c’est silencieux
cherche la merde sois tranquille, y’en aura toujours si t’en veut
si j’te repeins ton plafond tu verras peut~être le ciel en bleu
[refrain] x2
ce que j’ai vu de la vie c’est orageux ou nuageux
tant mieux, c’est jamais vide comme un ciel bleu
[couplet 2]
c’est la grande ville par les p’tites rues
des fourmis des rêves gigantesques
c’est l’poinçonneur et ses p’tites roues imagées
magie dans l’texte, ça vit dans l’stress
moi j’vis dans l’presque
sous la casquette avis d’tempête
je sors d’une brume épaisse entre deux brutes épaisses
non c’est des cousins serbes et pour la fumée c’est l’joint d’herbe
j’fréquente les poètes de l’ivresse
il reste les magiciens du verbe
une belle forme de réverbère
raide la nuit on s’allume on brille
pas évident de les faire taire
mon pote la ville c’est son nombril
ça tague ça rappe chant libertaire
insulaire paris c’est mon île
j’y fais la fête dans des musées
ma meuf excite sans s’dénuder
fusée au bras, j’roule des fusées
des fresques dans des sous~sols usés
infusé, j’m’offre des récrés
je crée je casse et je re~crée
face de craie, [?]
c’est mes démons qui m’rasent de près
v’là l’barbier en plein bourbier
faut bien être dans le noir pour briller
des années dans mes brouillons mais j’y vois clair dans mon brouillard
[refrain] x2
ce que j’ai vu de la vie c’est orageux ou nuageux
tant mieux, c’est jamais vide comme un ciel bleu
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