lirik lagu brav - prolétariat
(l’abbé pierre – extrait 🙂
« ceux qui ont pris tout le plat dans leurs -ssiettes, laissant les -ssiettes des autres vides et qui ayant tout, disent avec une bonne figure, une bonne conscience, nous, nous qui avons tout, on est pour la paix, qu’est-ce que je dois leur crier à ceux-là ? les premiers violents, les provocateurs de toute violence, c’est vous et quand le soir dans vos belles maisons, vous allez embr-sser vos p’t-ts enfants avec votre bonne conscience. au regard de dieu, vous avez probablement plus de sang sur vos mains d’inconscients que n’en aura jamais le désespéré qui a pris des armes pour essayer de sortir de son désespoir »
(brav’ – couplet 1 🙂
aucun de vous ne pourra dire le contraire, notre histoire est dans le mur
je ne serais rien sans le secours populaire, c’est sûr
à terre comme d’habitude, venu ber-ger l’amertume des prolétaires
exclus, ici l’espoir s’épelle p.m.u
issu des pauvres, ma rancœur est légitime
je suis aux bourgeois ce que les noirs sont aux skins
aussi sincère que les paroles d’un alcoolique
j’évacue mon fardeau en remplissant des vers
oublie l’amour, il n’y a pas de serrure à cette porte
« l’argent ne fait pas le bonheur », de peur que les clodos se révoltent
comme le pouvoir d’achat, ma race en chute libre
si la faim fait des déterminés, je chante encore le ventre vide
de force, ils maintiennent nos têtes sous l’eau
leurs poches débordent quand s’enlisent les minimas sociaux
prolo bien sûr, nos portes sont closes
les restaurants du cœur sont le paradis des pauvres
de la france, j’en suis la face cachée
résidents ou ent-ssés dans d’immenses tess’
sans argent ou affamés, noyés dans les dettes
constamment ignorés même si on mendie de l’aide
je suis ce qu’ils appellent un déchet à qui on lance des miettes
inexistant, méprisé, blanc, arabe ou nègre
évidemment le décès, c’est ce qu’ils nous souhaitent
ils devraient s’en inquiéter
prolétaire, marche ou crève
(refrain 🙂
prolétariat, des rats, des sous-hommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, rejetés par le reste du monde
dans ces tours qui nous emprisonnent
prolétariat, des braves, des bonshommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, méprisés par le reste du monde
on a appris à se relever seul
(brav’ – médine 🙂
bêtement ce monde est trop inquiétant
les richesses dans les caisses de la
france : c’est l’argent
des ouvriers dans le sur-endettement
je suis un prolétaire avec le sens de l’acharnement
(brav’ – couplet 2 🙂
aussi vrai que mes semblables puent le désespoir
chez nous la réussite, c’est d’être smicard
si l’argent nous fuit, l’huissier lui n’est jamais en r-t-rd
la misère c’est le fric des politicards
tricard car français de souche brûlé
mis à l’écart, je viens de la caste, de la caste des ouvriers
mon quotidien en carence
je viens du havre où même la mer fait la manche
prolétariat, pour eux t’es rien
pour l’état y a, l’élite et les babouins
aussi déconseillé que des chiottes publics
i’m prolétaire don’t panik
(refrain 🙂
prolétariat, des rats, des sous-hommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, rejetés par le reste du monde
dans ces tours qui nous emprisonnent
prolétariat, des braves, des bonshommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, méprisés par le reste du monde
on a appris à se relever seul
(tiers-monde – brav’:)
les courses se résument en aide :
rmi, rsa, apl, cmu, caf, anpe, api, fsl, npa, lcr, cgt, sdf, sos en feux de détresse
je mène le même combat qu’henri grouès
(brav’ – couplet 3 🙂
des cafards comme colocataires
ma race est celle d’en-bas
qui dans les galères se moque
crève par terre, crois moi
frère pas de fresh, pas de droits
leurs salaires fait notre poids
j’étais précaire bien avant de faire du pe-ra
ce n’est pas des waters mais bien nos hlm
apl comme partenaire
notre trou à rat, à ras de terre
aucun remède, prolétaire ou indigènes
habitués des dettes, l’argent n’a pas d’odeur
merde ! mes mains elle sentent la merde
même le ventre à terre, je resterais déter
venu faire des inégalités : ma guerre
donne moi un beat, que je dynamite leurs gratins
donne moi une arme et je te fais de l’art contemporain
le macadam est dans ma peau, mes blessures le confirme
né pauvre, je suis ghetto depuis l’époque d’alpha blondy
qui a les crocs ? a des excuses solides ?
la faim justifie le braquo, brav’ cohn-bendit
(refrain)
prolétariat, des rats, des sous-hommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, rejetés par le reste du monde
dans ces tours qui nous emprisonnent
prolétariat, des braves, des bonshommes
prolétariat, c’est ce que nous sommes
prolétariat, méprisés par le reste du monde
on a appris à se relever seul
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