lirik lagu benoit paradis trio - réveil
le pire réveil que j’ai vécu de toute ma vie
c’était seul au volant de l’auto de ma mère
ce moment là, j’descend’ les paupières
non j’me suis pas méfier‚ on peut dire qu’j’ai appris
c’était sur l’autoroute 20 en après-midi
le genre de route ben droite‚ le parfait somnifère
j’avais pas beaucoup dormi la veille ceci dit
en fait‚ j’avais déjà cogné deux clous, je me suis endormi
j’étais soudainement
en un endroit comfortable
quelque choses de gentil qui me rendait léger
et je me réjouissait d’être déjà arrivé
mon corps désintégré qui p-ssait en revu
faisant parti d’un tout, du big bang à mon cul
convives au salon‚ conversent du multivers
l’un d’eux évoque la somnolence routière
pourquoi qu’i’ parle de d’ça don’
oh non c’pas vrai
oh non j’t’en train…
le pire des pires reveils que j’ai jamais vécu
au sortir de ce rève et j’aurais jamais cru
que trois pet-tes secondes puissent durer si longtemps
je survolais le fossé au ralenti, tout en me disant
non, c’est pas vrai‚ c’est trop con, j’peux pas croire
non, c’est pas vrai, c’est trop con, j’peux pas croire
non, c’est pas vrai, c’est trop con, j’peux pas croire
c’est.. non
j’étais sain et sauf dans le coussin gonflable
sorti de là, dans l’air doux de septembre
heureux d’avoir tuer personne, juste le char à ma mère
y’étais rendu finis, de sentir des p’t-tes fleures
t’sé,juste content d’être là, j’imagine, juste
flocons d’odeurs ravivent les braises du souvenir
bord de route, vaisseau spatiale
glisse un héron au fond du jour
nenon, j’correct, ouais, p’t’être juste la police
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