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lirik lagu bekar - 5.9.3

[paroles de “5.9.3” ft. lesram]

[intro lesram & bekar]
critique pas, t’en fais trop, ça sent la critical dans l’métro
critique pas, t’en fais trop, ça sent la critical dans l’métro
ouais, hey, ouais

[couplet 1 : bekar & lesram]
m’en bats les c’ de rouler dans un range rover, dans l’viano, j’connais tout l’monde sauf le chauffeur
rap, c’est un marathon, j’suis un grand joggeur, poto, viens pas m’brancher dans la tranche loveur
j’fais pas d’sons sataniques, jeune b.e, l.e.s, faut qu’ils sentent la quali’
j’vis dans un monde fou, ça ressemble à hadès, il faut deux secondes aux keufs pour qu’ils sortent un calibre
il faut deux secondes au reuf pour qu’il sort un canif, on fête unе mort, un anniv’
frérot, y a danger, y a tout qu’a changé, tu vas t’manger un score, un tarif
j’mе sens pas chez moi comme un gosse à la ddass, un cross à la casse, un tox’ à la cap’s
on voulait juste être des boss à la base (quoi qu’il arrive, j’donne pas ma place)
j’avoue, j’étais pommé en classe mais un jour le mauvais temps passe (un jour les nuages ils partent)
j’attends l’ascenseur, j’suis bloqué dans l’sas, heureux tant qu’on tiendra des lovés en place
mais l’daron disait “tout ça, c’est secondaire”, rappelle~toi en, une pensée pour tout ceux qu’on perd (une pensée pour tout ceux là~haut)
j’suis froid comme la mélodie (froid), comme le regard de mes og
le bitume sous les pneus des audi, les paroles que le frérot dit
pas d’mala, j’suis pas là pour plaire aux p’tits, j’leur ai dit “rapper c’est dûr” (j’leur ai dit)
pour plus courir après l’bus, ça paie plus de gratter les murs

[refrain : bekar & lesram]
5.9.3, c’est précis, hors piste dans le tennessee (hors~piste)
chauffeur sous hennessy, le bruit du moteur tfsi
un sachet bien caché dans l’après~ski, sous pe~fra, j’réfléchis (sous pe~fra)
capuché comme kanye, j’suis maudit comme un kennedy (j’suis maudit)
[couplet 2 : bekar & lesram]
la mort c’est pas si loin à vol d’oiseau, j’viens des briques rouges, là où ça vend l’poison
les halls bien sombres et des vitres cassées sur des grosses va~go (sur des grosses va~go)
dans ma ville, c’est rare qu’il y ait plus haut qu’un son, j’ai travaillé ma toile que à coups d’pinceau
monter là~haut, t’en rêve, mais ça t’coûte un bras, tomber du dix~huitième ça ne coûte qu’un saut
méchant comme lex luthor, côté passager, sur le siège du mort (le poto)
maquillé, connu, toute ma vie que le ciel du nord (tu connais)
j’ai pris le temps mais le temps ça passe, j’ai mis le gant, mets le dans ta face
j’ai fait un vœu, j’veux un grand palace, j’viens des briques rouges, là où ça vent l’kamas
j’veux l’argent comme daouda sow, climat tropical, mes gars au cachot
y a la clim’ à l’hôpital au cas où t’as chaud, y a mes genoux au cas où tu sais pas où t’assoir
la rue c’est lame ou rasoir, ma vie c’est rap au hasard
perso, j’sais pas où tu vises, on cherche l’amour d’une vie pas l’amour d’un soir

[pont : lesram]
critique pas, t’en fais trop, critique pas, critique pas, t’en fais trop
ça sent la critical dans l’métro, y a la munic~p~le dans l’rétro’
critique pas, t’en fais trop, critique pas, critique pas, t’en fais trop
ça sent la critical dans l’métro, y a la munic~p~le dans l’rétro’

- lirik lagu bekar

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