lirik lagu baudelherbe - promenade 1
fini les mots qui piquent, on va écrire en musique
tu diras merci à youssoupha et les disques
de son papa pour m’avoir donné ces mots là
tu vas rire à lire des rimes qui s’expriment en symphonie
entends-la moi j’attend que le temps soit bon enfant
sage comme image alors que j’ai eu le visage en larmes
j’en prends pas pour autant les armes
pour que tu me parles par ta lucarne
j’ai plus de hargne et sans vacarme
j’me torture jusqu’à tard le soir
a savoir si tu me vois comme un connard
on s’arrache des attaches, quand les mots fâchent
on se las à sortir des paires d’as
on se perd sans lanterne quand les matins deviennent ternes
et au long terme on voit comment fini le thème
sans amour sans haine, quel blasphème
au deuxième anniversaire je regardais le dessert
comme un déserteur, tu sais j’avais peur
mets le monde à l’envers du décor, j’y voyais de l’or
pendant que tu dors, donner ce trésor à la mort j’m’en mords
croise mes doigts sur un lit de soie que tu m’envoie sur la lune
j’en ai perdu des plumes qui écrivent sur les murs de ta prison
mais je savais que c’est toi qui gardais la clé. j’ai hésité
et désisté, on ne s’accordait plus sur une clé de sol
au soleil on s’est épuisé à s’aimer, sans réfléchir
et de ce souvenir, j’en meure à l’unissons-nous comme des amants
mais comme tu dis ça c’était avant. une pensée pour les mort vivants
censés comme des savants, je suis plus ton prince charmant
j’harponne un grappin à ta main comme al capone tu t’évades
en balade à travers les sapins. j’aurais pu être pompier
je combat le feu de forêt qui s’embrase
quand tu br-sses ces mots qui t’enivrent, et ivre
c’est pour vomir que j’arrête de vous suivre
quand la pluie essuie mes larmes, t’étais déjà partis
j’ai pris un mauvais parti pris, comme ceux qui écrivent des livres
pour se sentir vivre. vires sur ma planète ou tu m’as pulvérisé comme une comète
a travers les nuages, j’ai bien vu que tu prenais un autre visage
t’as disparu comme un mirage et je pleurais déjà de rage
au p-ssage à niveau, je voulais mettre les compteurs à zéro
un rasage de trop près t’as coupé ce dont je rêvais
comme un demeuré, comme isaac, mais t’as fait ton sac
pour une autre demeure et je demeure devant une bougie
les yeux rougis sur les derniers mots que tu m’as écris
t’as vu c’est pas du rap du rue c’est du rap d’amour
que j’ai pas pu te prouver tous les jours
j’appelais au secours dans la cour mais t’étais sourde
quand il prenais tes potes pour des gourdes, lourd fardeau
qui m’a écroulé, t’avais peur de la foule j’avais peur de toi
et la houle souffle ce que les brousses poussent
quand j’ai mis ton amour dans une housse, sans penser à l’étouffement
j’ai regretté comme un dément, j’ai pas su t’offrir ces diamants
est-ce suffisant pour annoncer ma sentence qu’on pr-nonce ?
quand on renonce comme ponce pilate, tu t’en laves les mains
en indifférence alors que tu m’as laissé un goût rance
d’une romance mise à terme, à oublier
comme la rosée qui nous émoustillait
aux rires qui fusaient, descends de ta fusée, tu finiras brisée
comme la brise qui nous empêche de parler
on pourrait se confesser à l’isoloir
ou boire un soir pour tuer le désespoir
quand la bougie s’estompe dans le noir
on ne voit pas les reflets du mirroir
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