lirik lagu aziz - partis trop tôt
couplet 1
j’étais prêt d’toi ce jeudi là, on était dans la cage
on parlait de la vie, on parlait de mariage
on parlait d’tout et de rien, toi tu sortais tes feintes comme d’hab
tu me disais aziz fais gaffe dans ce quartier y a pas qu’des frères
tu m’conseillais grand frère, tu m’protégeais grand frère
tu as toujours bougé pour moi, j’veux t’remercier grand frère
comment j’dois faire pour te rendre la pareille
dans ma prière, j’demande à dieu, le paradis pour toi rey
aujourd’hui c’est plus pareil orzy plongé dans l’sommeil
a l’époque toute la night soirée ensemble sur la p-sserelle
frère, baker, j’viens te rendre un hommage
les anciens t’surnommaient hadj, t’étais quelqu’un de bon de sage
j’ferme les yeux, j’ai des flashs, j’vois des images
j’revois ton rire, ton style, ta coupe, ta fossette sur le visage
au quartier mes 18 ans, j’les ai p-ssé avec toi
mon premier son à la radio et bien c’était avec toi
j’me rappelle de l’accident qu’on a fait à dinant
toi tu mangeais tes pistaches, tu t’en foutais complètement
beaucoup d’choses me reviennent
quand j’pense à toi je souris c’est juste pour cacher ma peine
boubaker wallah frère que tu m’manques
wallah qu’mon cœur pleure souvent quand à toi je repense
que dieu te garde, te garde, te f-sse miséricorde
que dieu nous guide, nous aide car c’est lui qui tient la corde
interlude 1
j’ai encore ton maillot d’l’algérie vert et ton briquet frère
parfois j’l’allume tant qu’il y a une flamme j’garde espoir
j’espère t’revoir un d’ces jours
une larme rend flou mon regard
allah allarmou
couplet 2
j’pense à toi john déjà 10 ans qu’tu nous as quitté
quand j’vois mes neveux c’est des hommes, c’est fou c’qui ont poussé
y’a toujours cette tristesse sur les yeux d’ma sœur
hier encore on parlait de toi, elle était en pleure
en sortant du joumaha, j’suis p-ssé au cimetière
j’me suis posé prêt d’ta tombe, et j’ai fais une prière
j’ai r’gardé sur ma gauche, j’ai vu la tombe de slimane
que dieu le garde et qu’il recouvre notre cœur de l’imane
j’oublie personne quand j’écris ces lignes, j’pense au m-rs-illais celim
mouroute, said, gregory, anthony, amocrane, mounir, mathieu, cahuète …
accidenté par la route, parfois la vie me dégoute
mais j’ai la foi, y a pas d’doutes
j’lâche une larme pour mon pote thibault, des soirées d’fous à valenciennes
frère des souvenirs j’en ai trop
j’me rappelle du charli’z en stop, dans le squat
bonhomme en or, wallah qu’t’étais au top
vous manquez tous les frères dites moi vous êtes où ?
j’espère vous revoir un d’ces jours
j’espère que j’reverrais rachid, cédric, sally
même farid et jimmy ainsi que toute ma famille
j’en place une pour les pères, les mères, ceux qui sont partis trop tôt
qu’on fait un vide dans l’ghetto, les frères, les sœurs
on attend tous notre heure, on sait tous quand on né
mais personne sait quand on meurt à part allah lui le sait
interlude 2
starfallah au moment où j’écris cette musique
j’apprends le décès d’un frère de chez nous mike
allah allarmou mon pote
que dieu vous garde, vous protège du supplice de la tombe
et du châtiment du feu d’l’enfer
amin
a.z.i.z pour mes frères, mes frères partis trop tôt …
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