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lirik lagu ateyaba - bernard buffet

[intro]
au cours des années 48, bernard buffet n’était encore qu’un adolescent inconnu qui flânait devant notre-dame, et sur qui personne ne se retournait. c’était le temps du pet-t bistrot où les habitués et le patron bienveillant et bourru accueillaient gentiment ce garçon qui barbouillait les toiles dans le quartier. un jour, peut-être, pourquoi pas, on parlerait de lui. mais dans combien d’années ?
yeah, yeah

[couplet 1]
mona, mona, mona (mona)
lisa, lisa, lisa
l’but c’est d’faire des branches au moma
l’renoi impressionne comme renoir
j’suis en repetto comme gainsbourg
comme une ballerine au ballet d’saint-pétersbourg
qu’est ce qu’y a ? jeune basquiat (ah)
impressionne la galerie
plus fort que moi, j’sais pas s’il y a, ceux qui testent ah vas-y ah
cubanito vanilla, ambiance noir dahlia
avec 2016 aaliyah
belle affaire, bats-les han
j’suis hun comme attila
pro, martin margiela
designs de john galliano, photo paris match (piou piou)
vingt-quatre carats pas d’alliage
ces bâtards pompent mon flow, c’est mes enfants hors-mariage

[interlude]
qu’on aime ou qu’on n’aime pas cette peinture sombre et brutale, on fut d’accord pourtant sur la prodigieuse faculté d’envoûtement de ces visages tragiques
à trente-deux ans, il s’offrait le luxe d’exposer des toiles dont chacune aurait pu être achetée des millions, et dont aucune n’était à vendre. quinze ans ont suffi pour en arriver là…
yeah

[couplet 2]
ton caisson saute comme bernard loiseau (piou piou piou)
mannequin russe, poudre blanche dans les naseaux (snifff)
j’fais bronzer mes conquêtes sur des plages de crête
j’envoie quelques pruneaux dans ces faces de traîtres
ils aimeraient avoir ma recette pour pouvoir faire ma recette
mais négro j’suis pas de cette terre
j’suis l’meilleur dans cette merde
j’remercie l’éternel, j’ramène trois chiennes
j’me fais relire par un cerbère, une vie d’enfer
qu’est-ce qu’y a ? jeune basquiat (ouf)
j’viens m’battre pour le trône, comme si rosa s’était -ssise là
esquive les feu-keu, comme mayweather esquive pacquiao
j’aime le beau comme buffet, l’pinceau efface ton maquillage

[outro]
tourtour, au coeur de la provence. ici vécut bernard buffet, l’un des peintres français les plus célèbres du xxe siècle, mais aussi le plus décrié, et le plus critiqué. le peintre tourmenté aimait cet endroit qui l’apaisait. les murs du domaine de la baume résonnent encore des paroles d’annabelle, qui fut l’épouse de bernard buffet, durant quarante-et-un ans
sensible à l’extrême, bernard semble avoir trouvé en ce lieu d’exeption un refuge à l’abri d’une société qui le heurte par sa violence…

- lirik lagu ateyaba

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