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lirik lagu assassam - amer, glaire et batards

face à mon bic, la rage et la frappe à ali et à mohammed
j’me rends compte qu’la vie fait pas d’cadeaux quand j’suis livré à moi même
si t’as pas la gnack pt-t gars, j’sais pas : roulle un “tehr”, et parle aux lanternes
né dans la lune, j’me rends compte qu’il n’y a qu’des paroles en l’air
la rue d’la gloire est pavée d’poignées et d’portes
hors de porté : j’préfère enterrer mes diez avec la clé d’sol
on vit dans cette optique drôle : “viens danser ma pt-te go”
la seule boîte dont j’connais bien l’videur c’est mon frigo
j’avoue c’est malpoli et pas très fin, mais c’est notre gr-sse routine
ramène la booze et la polia qu’on s’mette une race-poutine
le mauvais sens les poussent à t’faire faire des trucs bidons
confonds pas la queue du diable avec la flêche de cupidon
aussi vrai qu’c’est invraissemblable d’envier un frère
sans blague, moi j’leur donnerai 100 plaques même après de récentes claques
la nuit j’y pense à chaud, j’hiberne, larmes et stress se prolifèrent, m’ont promis d’l’air…
mon sommeil s’est caché : j’laisse l’insomnie faire

“amer, glaires et batards”, galères et métastases
m’harcellent j’essaye d’avoir la haine, et c’est l’cafard

loque à terre, en gros pas grand chose à faire
comme l’espoir d’un dealer j’suis emprisonné dans un bocal vert
on fait la bise, on tchine : eau de bison que l’on tise au litre
trop collantes, les meufs me saoulent depuis qu’elles se sont mises au gin
j’sors du banc pour en planter une, j’te l’avais dit gars
j’ai grandi là où “l’rouge et l’noir” est moins un stendhal qu’ac milanais
un combat contre l’heure tah la sncf : le ticket pour la gloire ?
ces mecs veulent juste voir ton pet-t trou comme un controleur
si t’as remarqué qu’l’adolescence tue notre arborescence pure
c-ssded si t’es à l’aise en stud
c-ssded si tu penses fort à elle quand la mif dort
comme harry j’vous veux du bien et j’aurai l’vif d’or, même avec un balai dans l’cul
“amer, glaires et batards” : des mots qui font gerber
des têtes qu’on voit tourner depuis les “tehr et les zdar”
“amer, glaires et batards” : c’est comme la liberté
on doit en hériter
sinon on les “hagar”

“amer, glaires et batards”, galères et métastases
m’harcellent j’essaye d’avoir la haine, et c’est l’cafard

- lirik lagu assassam

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