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lirik lagu asocial club - je hante ma ville

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[intro: al]
socialement… je suis mort
mais mon âme ne peut pas s’envoler…
elle a bicrave son p-sseport
elle a bicrave son p-sseport

[couplet 1: vîrus]
tous ces humains m’trouvent bizarre, pas de bonjour rien… d’inhabituel
tu veux appeler les keufs: bah appelle!
l’autre fois, j’ai fait un truc bien
un mec voulait en victimer un autre mais s’est retenu vu qu’y aurait eu un témoin
j’ai pensé à m’en aller, m’-ssurer un revenu
trouver un but quand t’es déjà mort, forcément ça t’rebute
les insulter d’fils de… quoi? j’sais même plus
j’aime les chiens, j’aime les putes
de la rue, j’regarde chez les gens comme une fenêtre
c’est faire offense à son enfance et à ses parents que d’renaître
les tiens devaient pas beaucoup niquer non plus
pour se rappeler du jour exact où ils t’ont conçu
j’ai commencé à boire pour commencer à parler
squatter devant chez toi, ayant un manque à pallier
a ce moment-là, comment j’allais? j’dirais plutôt à pied
parfois j’embarquais dans un fourgon aux jambes arquées
direction le palais, oui j’ai des goûts d’luxe
enfin j’crois, j’m’éclaire à la bougie depuis des l-stres
c’qui les frustre le plus: j’cane, me réincarne
et leur enfonce dans le cul c’qui peut pas rentrer dans un crâne

[couplet 2: al]
rien n’est facile quand rien ne te fascine
la lumière m’-ss-ssine, en transylvanie sont mes racines
je suis noir, chauve, je souris, je cherchais juste le wi-fi
ils parlent de chauve-souris, ils ont des pieux et des crucifix
j’ai l’habitude, l’air se remplit du parfum amer de l’inquiétude
les néons, le bitume, les corps qui t-tubent
la l-ssitude, malédiction pour l’éternité
sans cesse se réincarner en un cond-mné à perpétuité
on vit à l’arrache comme des chiens qu’on attache, on s’tue à la tâche
on écoute du anfalsh, on rappe à la sn-tch
les esprits qui divaguent, les ambiances terrains-vagues, le climat de prague
les images de bagdad nous ont p-ssé la bague
on a des swags de shlags
la rue est ma série, le rap ma télévision
c’est digne d’une tragédie grecque… frites, salade tomates oignons
ça fait beaucoup, tout ça mis bout à bout, le calvaire est mon poto
de l’épicerie au tabac, le béton est mon tombeau

[refrain: al/zek’]
dans les parkings, dans les usines
je hante ma ville
le long des trottoirs, tout au bout du couloir
je hante ma ville
en bas, dans les escaliers tout au long de l’année
je hante ma ville
dans les statistiques, selon les stéréotypes
je hante ma ville

[couplet 3: prodige]
a vrai dire je tremble, j’ai des fourmis dans les jambes
a marcher comme un zombie, ferme tes fesses, le stress je le subis
rien de sublime, que des supplices, du vice, des sacrifices
qui ne sont pas vains au vu des cicatrices, fils
c’est soit la vie te bichonne et tu fais d’elle une cochonne
soit elle te chiffonne et te lâche pas comme michonne
je griffonne sur papier la vie et ses aléas
je n’aime pas les gens trop tactiles comme dracula
protège ta smala comme les hatfield et mccoy
si tu croises samba avec la fille du commissaire ya foy
on est peu fréquentables, c’est pas un mauvais signe
et puis j’me voyais pas rapper avec une feuille de vigne
devine, on lâche du leust, du lest, arrive, akhi fais pas de grands gestes
toi qui aime la france comme véronique genest
on parle pour la jeunesse oui mais sans finesse, encaisse
un asocial, ça fait pas rêver le show-business

[couplet 4: casey]
quasi animal, cannibale désigné
abîmé et imbibé pour feinter l’ennui abyssal
la vie a glissé sur mes initiales
longue est l’odyssée, adossé au vaisseau amiral
journée habituelle sans travail ni mutuelle
un café, un journal, mes baskets sont nickels
une escale dans un hall, quelques tapes amicales
je m’échappe de ma trappe sur un fond musical
je marche sous les pales d’un hélicoptère
l’atmosphère de guerre rend les gosses fiers
des flics arrogants et en sportswear
contrôlent des types appuyés sur des portières
trace d’une politique hors-pair
pistés comme des corsaires
on n’sera jamais beaux et prospères
comme ces idoles qu’on nous vend sur les posters

[refrain]


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