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lirik lagu apez (fr) - quotidien

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[paroles de “quotidien”]

[intro]
il y a des jours où la solitude devient un gouffre insondable
ce mal~être profond, invisible et incompris, engloutit tout espoir
chaque moment seul accentuant le sentiment de vide et de doute
les pensées se perdent dans un tourbillon sans fin
où chaque réflexion semble creuser encore plus les ténèbres
pourtant, au milieu d’ce chaos, une main tendue reste à saisir
avant qu’il ne soit trop tard

[pré~couplet]
s’il y a un truc qui t’attire, loin d’ton quotidien
sache que tu regrettes c’que tu perds seulement quand t’y tient
donc sèche tes yeux et ne te jette pas sous l’train
esquive les cieux, toutes les clés tu les détiens

[couplet 1]
est~ce que tu rêves que tout change chaque matin ?
est~ce que t’étouffes doucement dans ton coin ?
est~ce que t’espères vraiment une bouffée d’air au bout d’ce joint ?
est~ce que tu crois toujours moins en tes rêves qu’en leur déclin ?
tu te noies dans ta colère, bouée d’sauvetage à portée d’main
mais tu vois rien sous tes oeillères, aucun équipage te retient
tu enchaîneras les verres pour oublier, pour te mettre bien
tu bois parce que tu as souffert, mais tu ressouffriras demain
ça m’attriste de t’le dire mais t’es bien loin de t’endurcir
assume tes pleurs, laisse~toi souffrir
affronte tes peurs au lieu d’les fuir
t’es toujours loin du pire donc arrête de te mentir (ouais)
à force d’y croire tu t’enfermes dans un empire
cette putain d’forteresse que je suis venu assiéger
j’ferais preuve de tendresse quand tes larmes seront asséchées
vision du monde altérée, pour t’en r’mettre c’est assez raide
j’t’assure t’as les clés, les solutions, les remèdes
[refrain]
j’t’assure t’as les clés, les solutions, les remèdes
aucune révolution ne s’est faite en une semaine
marre de t’voir broyer du noir dis moi quelle couleur il faut qu’je peigne
s’te plait, éloigne cette lame de tes veines
j’t’assure t’as les clés, les solutions, les remèdes
aucune révolution ne s’est faite en une semaine
marre de t’voir broyer du noir dis moi quelle couleur il faut qu’je peigne
s’te plait, éloigne cette lame de tes veines

[couplet 2]
s’te plait faut qu’tu restes clean, j’voudrais vieillir avec toi
tu penses que tu blesses qui quand j’t’entend dire qu’tu baisses les bras
il est temps qu’tu t’estimes, il est temps qu’tu t’aperçois
t’es p’t~être seule, j’suis p’t~être loin, mais j’suis toujours autour de toi
j’suis p’t~être parti l’premier, mais s’te plait n’me rejoins pas
extrême dans tes pensées, j’voudrais juste que t’en restes là
ne t’jette pas du dernier, ne pleurs pas ça n’te va pas
pas pressé d’te r’trouver car ici le temps ne passe pas
j’ai pas pu vivre plus, laisse moi le faire dans ton coeur
s’il arrête de battre je meurs, affronte tes peurs et sèche tes pleurs
cond~mné au silence, dans ton monde j’suis spectateur
mais j’aime pas la fin du film et j’aimerais m’en plaindre à l’auteur
j’te connais par coeur, je sais qui tu es
saturé de rancoeur sans solution pour diluer
allongé dans ton bain, une lame trop affutée
t’as fait en sorte qu’on se r’trouve même si je n’t’ai jamais quitté
[refrain]
j’t’assure t’as les clés, les solutions, les remèdes
aucune révolution ne s’est faite en une semaine
marre de t’voir broyer du noir dis moi quelle couleur il faut qu’je peigne
s’te plait, éloigne cette lame de tes veines
j’t’assure t’as les clés, les solutions, les remèdes
aucune révolution ne s’est faite en une semaine
marre de t’voir broyer du noir dis moi quelle couleur il faut qu’je peigne
s’te plait, éloigne cette lame de tes veines

[couplet 3]
t’étais tellement sûr qu’à personne tu manquerais
qu’au fond cette histoire il n’y avait qu’toi qu’elle regardait
ta mère t’a retrouvé dans un bain rouge et glacé
elle s’est jetée du dernier, c’est un peu toi qui l’a poussé
ce soir le téléphone de ton père sonne
on lui explique qu’il n’a plus personne
il n’est plus père ni mari, il n’est plus qu’un homme
il prendra le volant et une bouteille de rhum
la platane était là, il le percute frontalement
les secours sont inquiets, on parle de démembrement
un corps inanimé et puis, quelques tremblements
il ne nous a pas rejoint et s’en veut terriblement
à ton enterrement il y avait deux cercueils
un pour ta maman qui n’a pas pu faire c’deuil
on a poussé les bancs pour ton père en fauteuil
il voudrait en finir mais ne peut même plus bouger seul


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