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lirik lagu anton serra & goomar - sans visage

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[paroles de “sans visage”]

[intro]
sur une prod’ [?], j’suis venu tout baiser
la bouche aiguisée, j’vous envoie des gros bisous

[couplet 1]
j’commence le match avec un smack durant le combat d’regards
dans ma playlist, y’a du fianso feat’ django reinhardt
bananes, j’vous balnave, j’me réconforte
j’suis mieux au cbd, le thc, c’est trop fort
j’ai des vœux fort exauçables, une liste d’envies très exhaustive
un bon rappeur t’encule au sable et, même sans rien, t’encule aussi
j’ouvre le bal dansant
la musique, j’l’ai dans l’sang
c’est fou qu’avec un peu d’talent, on arrive à tromper son monde
on s’donne des pseudonymes foireux en estompant son nom
k~a~s~h, ça veut dire quoi ? a~n~t~h~o~n~y
le petit~fils d’un immigré
un poêle à bois, un mistigri tigré, un cuir en soldes volé à mistigriff
et sur lequel il s’fait les griffes
j’préfère l’usure au neuf, tout l’inverse de ces couillons
on finira tous en surimis entre quatre planches de séquoia

[refrain]
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on chante chantal goya avec un tas d’teufeurs étourdis
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on vomit dans la gova avec un chauffeur engourdi
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on s’évanouit dans la nature dans un grand bois endormi
la mort, j’la comprends pas, la vie encore moins
la vie encore moins
[couplet 2]
on s’fait niquer si largement, on s’fait tout p’tit comme grincheux
le temps reste de bois pour nous, il reste quoi, franchement ?
d’la merde sur la lingette, un salon sous un barnum
ça vole dans les commerces, pardon madame, que dieu nous pardonne
nécessité n’a pas d’loi, ça fait swinguer mes pattes d’oie
j’ai la mort, j’sais pas pourquoi, contre qui ou contre quoi
dirty dentier, dirty dancing sur une piste accidentée
faudrait qu’je noie mon pastis au bord d’un lac gigantesque
j’ai l’impression de figurer dans une série pourave
le reflet dans le miroir finira défiguré
le peu d’talent qui s’échappera sera coupé au montage
j’envisage un paysage sans visage
j’ai l’impression d’être enfermé dans un bouquin plein d’mythos
là où l’humain crache sur l’autre, où un pélo marche sur l’eau
franchement, un remerciement, ça coûte quoi ?
un briquet sous un bout d’doigt pour allumer un bout d’bois
ne m’parle plus, j’ai plus d’place dans mon disque dur interne
j’ai l’impression d’cocher des cases, comme rapper sur inter
mousquetaires sur booskap, moustiquaire plein d’éphémères
vu qu’j’aime pas, j’écoute pas, c’est qu’une partouze plein de femen
et puis ça va encore, y’a plus grave dans la vie, c’est leurs problèmes
s’ils préfèrent de loin le rouge ~n~s que le verre anis
en janvier sur une île, j’fais tout l’inverse de ces couillons
on finira tous en surimis entre quatre planches de séquoia
[refrain]
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on chante chantal goya avec un tas d’teufeurs étourdis
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on vomit dans la gova avec un chauffeur engourdi
la vie, j’la comprends pas, la mort encore moins
on s’évanouit dans la nature dans un grand bois endormi
la mort, j’la comprends pas, la vie encore moins
la vie encore moins


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