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lirik lagu aléa lyrique - les ronces

i~shence :

je rêve d’un fabuleux jardin, je ne veux pas d’un pâle destin
sur des chemins de béton criblés de barrières épineuses
je ne serai pas un de ces pantins, que l’on regarde avec dédain
a chaque problème une solution même si la route est sinueuse

trop m’éloigner du bord, j’en ai souvent payé le prix
les ronces m’ont lacéré le corps sans atteindre mon esprit
c’est parfois dur de rester fort au détriment de nos envies
dites à ceux qui m’ont causé du tort que la mauvaise herbe que je suis

tient à la vie, et crie ça fort, viens par ici, le goût de l’effort
est nécessaire à notre survie, nos blessures deviennent écorces
putain ici des feuilles sont mortes, succombent aux caprices de l’automne
les voir tomber de la sorte nous pousse dans les bras de belladone

un mal enraciné, depuis la nuit des temps
les cimes de ma pensée vont elles résister au vent
noyé dans la masse, faut~il suivre le courant
moi j’ai sorti la tête de l’eau pour ces valeurs que je défends

je ne veux pas d’une bête de flow mais qu’à l’aurore les roses s’éveillent
que la brume effleure ma peau, que chaque monts deviennent merveilles
pris au piège dans un étau d’épines qui torture mon sommeil
mon seul vœu serait de revoir une dernière fois le soleil
dans mes songes les ronces sont belles, dans ces lieux se vendent à la pelle
j’éponge les vertes s~m~nces des grands de ce monde, bordel
le bon sens me le rappelle, sans murailles ni barricades
qu’on se rassure la vie est belle malgré chacune de nos échardes

refrain :

au plaidoyer des ronces, y’a pas de réponses, qui s’y oppose ?
on se défend si peu qu’aucune de nos plaies ne se soignent
on a dévalé la pente sans résister aux ecchymoses
face au vent, y’a plus que le froid, ce mal qui nous gagne
sur des sentiers ombragés, s’y engager il faut qu’on ose
pour peu qu’on prenne le temps, on pourrait gravir des montagnes
on subit l’érosion de l’histoire, ses coups durs et ses névroses
face au vent et dans le froid, on nous traite comme des cagnes

andoken :

les virages se sont fait tronçonnés pour mon bagne
au final j’suis qu’une ombre au sommet de leur montagne
rempli d’épines surinfectées, en conflit entre deux mondes
je me demande chaque seconde pourquoi mon esprit vagabonde

la fleur que j’étais à fané, affalée dans de hautes herbes
je regarde vers ma terre natale, tire un doigt aux hautes sphères
a travers cette masse de ronces, vois~tu le bourgeon
j’ai toute la vie devant moi et c’est ensemble que nous bougerons
mon influence est naturelle, les plantes suivent le soleil
j’ai germé sans forcément, écouté les bons conseils
écorché par les ronces j’m’y suis plongé volontairement
dans un chemin jonché de houx, progresser c’est mon serment

il faut que j’anime l’asphalte, semer les graines de la joie
etre un chêne et pas un gland, la bêtise n’épargne pas
faut qu’on grimpe la colline, là ou les oiseaux parlent bas
sifflent des airs d’insolence pour que leurs champs ne crament pas

ici et là, dans la brume, dans la brise
j’ai pas soigné mon plumage vu que la colombe se vise
je me fais rare comme une éclipse dans un écosystème en crise
de la fumée qui sort des tiges faut pas que mes branches se brisent

j’écoute les grands j’avance, progresse et souffre
je tente de toucher les nuages au lieu de plonger dans le gouffre
j’me dis que la vie est une chance, chaque jour j’me couche
comme un arbre qui n’attend que de voir fleurir sa souche

(refrain)

- lirik lagu alea lyrique

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