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lirik lagu aléa lyrique - chaman

i~shence :

on vit dans un monde, qui n’a rien de féérique
du coup je balance mes rimes sous forme de rite chamanique
le charme opère, la magie prime, j’échappe à ce êve, mon parti pris
il faut chasser le démon, celui qui chahute mon esprit

moi je vis une vie simple, loin des tours, des usines
un retour à l’état sauvage, dans une vallée en ruine
ma terre est rouge, le cœur en friche, irrigué d’hémoglobine
les rivières pourpres ont depuis longtemps fait leur lit dans mon estime

tu sais les prismes viennent de l’ombre pour défier la lumière
j’ai vue le cynisme, un séisme, prendre sa place dans les hautes sphères
je me prépare toujours au pire, je n’ai cessé de battre le fer
j’vois la colère jaillir, impossible de la faire taire

j’écris trop d’incantations, des fantômes reviennent de mon passé
j’ai des problèmes d’intégration, l’homme sème des pavés
non j’peux pas pardonner, qu’est ce que tu crois j’ai lutté
des aiguilles, des poupées, mais mon vaudou est rouillé

refrain :
ici la faune est sauvage mais c’est eux les barbares
ces avares veulent pas voir la vérité en face
pour protéger ces terres, et contrer leur pouvoir
transformer leurs rêves en cauchemars dans la chasse
ouais la faune est sauvage mais c’est eux les barbares
ces avares veulent pas voir la vérité en face
pour protéger ces terres, et contrer leur pouvoir
transformer leurs rêves en cauchemars dans la chasse
chaman
andoken :

appelle moi le passeur, ermite je marche seul
on m’appelle “chaman” ou “sorgin” vu ma gueule
pieds nus sous la lune sur la terre des sages
un troisième œil l’air jeune j’ai traversé les ages

célébration acrobatique c’est l’heure du rituel
de discuter loin des vices des petites ruelles
de la ville, je médite, sous l’arbre millénaire
un instant j’oublie les incultes qui insultent ma terre

je vénère la nourricière, ils ont pourri l’air
l’eau de pluie est intraitable et v’là l’état des rivières
je me réveille d’un cauchemar , prêt à partir en guerre
parce que c’est nécessaire

mes soeurs mes frères, sont prêts c’est l’heure
du crime, de se salir les mains pour un monde meilleur
a l’horizon, avec les miens avec du coeur
nous contre eux c’est les sauvages face aux artilleurs

(refrain)

i~shence :
et j’ai écrit au clair de lune, j’ai imploré dame nature
je représente les âmes damnées, qui ne croient plus en leur futur
c’est au beau milieu des flammes que j’ai vu ce que l’on endure
y’a beaucoup trop de magie noire, trop peu de héros au cœur pur
voila la danse macabre, de ceux qui nous traitent de macaque
trop de preuves les accablent, il pleut des coups de matraque
c’est sous l’arbre à palabre que s’organise la contre attaque
pas question de rendre les armes avant de finir ma traque

andoken :

ils ont voulu nous convertir, avec leurs faux dieux
si naturels qu’on nous prend pour des monstres odieux
on joint nos forces à celles du bois, des animaux
mes semblables s’emballent comme animés par quoi j’ignore

la contre attaque est sanguinaire, mes amis
soyez sans pitiés tant qu’il n’y a pas d’accalmie
avec leurs bêtises de grandeur la foret en patie
aucun des miens ne fera preuve d’empathie

(refrain)

- lirik lagu alea lyrique

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