lirik lagu aléa lyrique - besoin de...
besoin de calme et d’équilibre, d’oxygène au quotidien
j’voudrais stopper le temps, fermer les yeux et faire le lien
entre rêve, réalité, ne plus me réveiller demain
en m’disant que j’merite sûrement cette putain de vie de galérien
j’ai tout misé sur la musique, elle est ma seule addiction
je n’ai jamais pu me soigner d’écrire mes contradictions
j’aime à penser que mes discours, un jours les toucherons
qu’il est encore temps de tout changer, de prendre la bonne direction
au vu d’un monde qui paraît fou bourré d’ambitions foireuses
j’me rends bien compte du décalage mes seules conquêtes sont amoureuses
a croire que l’homme aime bien que la mort, ait les mains baladeuses
qu’on vivra vieux, malade ou pas, tant qu’on la met en veilleuse
ça fout le seum mais c’est pas grave, je donnerai de l’amour à tout ces gens
ceux qui médisent, qui méprisent, n’auront pas raison de ce que je défends
une histoire, une liberté, une terre, un instant t
un dernier jour de paix…
besoin de clarté et de lumière, même loin des spots et des scènes
je reste à l’écart, je n’ai que faire de la gloire si elle me freine
ça brade l’art aux enchères, y’a de quoi nous rendre schizophrène
pourquoi quitter l’usine, si c’est pour taffer à la chaîne
j’ai pris le temps et j’en suis fier, mon destin s’accomplit
de quoi sera fait demain, merde je serai complice
a chaque m~n~scrit, mes souvenirs se compilent
et se complètent, même quand les choses se compliquent
je n’ai compté que sur moi~même lors de mes derniers jours de pluie
mais je n’oublie pas toute la force que l’on me donne depuis, depuis
depuis que j’ai pris la plume, pris mon envol et fait le pari
que mon pe~ra me fera bouffer même si ça prend toute une vie
on me parle d’utopie, moi je parle de survie
on me dit quels sont tes principes, penses~tu vraiment ce que t’écris ?
as~tu vraiment vécu cela, est~ce que vraiment tu milites ?
moi je réponds comme à chaque fois, c’est un bout de mon cœur que je débite…
besoin de voyage et de rencontre, de voir un peu ce qui se passe ailleurs
besoin de partage sans artifice, de prendre le pire, donner le meilleur
de dire merci à ceux qui mettent sur ces murs gris un peu de couleurs
de vivre à fond le temps qu’il me reste, je vais peut~être mourir dans l’heure
je l’ai compris il y a peu, faut pas stagner dans une routine
emprisonné, enchaîné, faut surtout pas que la peur nous guide
faut qu’on se lève, faut qu’on se dresse, face à ceux qui assassinent
le moindre de nos espoirs, à chaque fois qu’on prend une ride
alors putain j’me sens vieillir, à chaque mesure que j’engage
et mon corps me trahit parfois comme si je venais d’un autre âge
besoin de repos et d’esp~ce, je manque encore d’un point d’ancrage
j’ai connu quelques tempêtes, jamais subi de naufrage
je prends ces combats que je mène, comme un cadeau du ciel
pas croyant, j’ai pourtant fois, en nos rimes les plus belles
y’a qu’une réponse à la haine, c’est d’aimer au pluriel
je ne vois personne pour m’empêcher d’y mettre mon grain de sel
besoin d’un femme…de celle qui cloura le bec à l’artiste
qui m’emmènera vers d’autres sphères, que celle d’un homme qui résiste
elle serait mon chef d’orchestre, je serais son soliste
je ne parlerai d’elle dans mes écrits que pour embellir la piste
je lui donnerais tout, je serais fou de ne pas saisir cette chance
soulé des coups, je découvrirais qu’aimer peut rendre l’innocence
retrouver mes yeux de gamin, que mon coeur sorte du silence
serait le plus beau des cadeaux, de ces années d’errances
et ouais j’ai fais des choix, mais je n’ai aucun regrets
j’ai appris qu’en un claquement, tout pouvait basculer
l’importance qu’une relation ne doit pas rester figé
que l’on doit suivre son instinct dans les moments de vérité
là vous parle, on se connait pas mais c’est pareil
non on ne passe pas le cap en vidant des bouteilles
je connais bien ça, quand on perd le sommeil
qu’il suffirait pour s’en sortir d’un seul rayon de soleil
les confidences d’un homme paix, ce morceau pourrait le devenir
j’avais besoin de déballer derrière le micro et sans mentir
j’ai le souffle coupé, je n’ai plus peur de grandir
j’ai appris que nos erreurs nous permettent de nous construire
qu’on à tous au fond de nous une part d’ombre et de lumière
qu’il faut faire place à cette lueur qui n’entre pas dans leurs critères
qu’on est ensemble, parfois seul, qu’on sait trop bien se faire la guerre
qu’il me reste quelques mesures pour dire mes mots les plus sincères
je réalise… j’oublie souvent de dire je t’aime
a ma famille, a mes amis, a tout ces gens qui me soutiennent
désolé quand il m’arrive de n’être que l’ombre de moi même
écrire est bien souvent la seul chose qui me tienne
un morceau pour tout vous dire, putain c’est impossible
toute une vie ne suffirait pas non
alors tant pis pour la rime ce ne sont juste…
que quelques mesures…
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