lirik lagu al iman staff - condés
[intro]
t’sais d’quoi j’parle, toi, tu connais ça
t’sais comment ils sont dans leurs commissariats
t’sais comment ils traitent
t’sais comment ça s’passe avec eux
regarde~moi, là, en face de toi
[couplet 1]
regarde ces cons qui manifestent dans la rue
s’écrient qu’on les tire comme des lapins
viens voir comment tu sors d’un commissariat au matin
ouais, y en a plus [?] leurs bavures
que de braves mecs qui font leur travail, meurent avec bravoure
si tu les augmentes, dis~moi qu’est~ce que ça changera, rien de rien
toujours les mêmes qu’ont faim et tu plongeras
pour moi leurs problèmes c’est l’nôtre, il est pas là
ils veulent mon avis, ils ont qu’à m’ronger, on en reste là
j’ai rien à leur dire, au moins j’les vois mieux j’me porte
j’ai rien à foutre de leur vie et d’leur avenir
parle~moi de tout mais pas d’eux, dans ma tête trop d’rancune
j’ai trop d’images des embrouilles avec ces véreux
quand ils m’cassaient les couilles pour rien, les soirs d’été
mon père et ma mère menottés
quand ils nous insultaient, ça m’reste dans la tête
mon pote, tu crois qu’j’oublie leur tête d’enculé d’facho
quand ils envoient les mains comme mobile
quand tu es attaché au chauff~ge
que le juge dit qu’on t’garde avec ces fils de pute en otage
quand ils t’parlent mal et qu’tu peux rien faire
seul, tu peux compter que sur dieu
[refrain]
c, imagine~toi à ma place pour voir comment c’est
o, entre quatre mur avec vous quand ça devient chaud
n, normal qu’après dans les rues il t’monte la haine
d, et t’étonne pas qu’on te traite de sale condé
c, rappelle~toi d’ma figure quand tu m’as coincé
o, c’est pour les srpj, les gros fachos
n, de discuter avec vous c’est même pas la peine
d, même quand tu fais un effort
[couplet 2]
c’est même pas leur tenue qui m’gêne parce que même civils, ils méritent
avec leurs têtes de cochon, mon frère, ils méritent à tous des [?]
ou d’passer la nuit à ma place dans cette merde parce qu’ils savent pas c’que c’est un entrant
pour tous le casier vierge, qu’est~ce qu’ils connaissent de la rue ?
comment tu veux qu’ils m’comprennent ou m’respectent quand tu as rien connu ?
qu’on t’bourre à fond le cerveau
[?] réflexe qui monte direct comme le pavot
dans leur tête, tous conditionnés
s’la régalent de t’rappeler les sursis qu’ils vont t’additionner
ces bâtards, ils pourraient pas faire leur métier normal ?
en respectant l’histoire des gens, pas comme un animal
la présomption d’innocence à eux ça leur plaît pas
c’est comme les droits de l’homme quand tu leur rappelles leur faux pas
tu leur rappelles surtout leurs limites
oh serpico, range ton arme, arrête tes gimmicks
regarde~toi, surtout quand tu as affaire à un jeune
tu as pas un fils de mon âge à la maison et quand tu déjeunes
des fois, regarde~toi dans la glace
imagine~toi à ma place
[refrain]
c, imagine~toi à ma place pour voir comment c’est
o, entre quatre mur avec vous quand ça devient chaud
n, normal qu’après dans les rues il t’monte la haine
d, et t’étonne pas qu’on te traite de sale condé
c, rappelle~toi d’ma figure quand tu m’as coincé
o, c’est pour les srpj, les gros fachos
n, de discuter avec vous c’est même pas la peine
d, même quand tu fais un effort
[couplet 3]
qu’ce soit à l’évêché ou ailleurs, tous les mêmes
que des destins d’enculé, tu t’prends pour un gros mia, quand tu m’as humilié tu t’sens fort
parce qu’à l’école j’te raconte pas c’que t’as dû prendre dans la tête avec l’allure que tu as
tu rêves de m’envoyer en prison
et de discuter avec toi c’est même pas la peine, ici t’as toujours raison
on l’sait, qu’importe la saison, c’est toujours chaud pour nous
c’dépendrais que de toi, on irait au fourneau
ça s’voit dans tes yeux quand j’te croise en ville
au quartier ou même quand tu fais tes courses, tu restes un enculé de civil
t’es imprégné à vie, tu changes pas
m’la joue pas à plaindre, celui qui manges pas
de toute façon j’ai jamais cru en vous, jamais eu besoin d’vous
jamais au garde~à~vous dans vos garde~à~vue
et comme j’t’aime pas, j’te l’avoue
j’t’envoie c’texte avec la rancune d’un mec qui est plein de dégoût
[refrain]
c, imagine~toi à ma place pour voir comment c’est
o, entre quatre mur avec vous quand ça devient chaud
n, normal qu’après dans les rues il t’monte la haine
d, et t’étonne pas qu’on te traite de sale condé
c, rappelle~toi d’ma figure quand tu m’as coincé
o, c’est pour les srpj, les gros fachos
n, de discuter avec vous c’est même pas la peine
d, même quand tu fais un effort
[outro]
c, c.o.n.d
o, n.a.m.or, ouais
n, mesrimou
d, c’est pour les condés
c
o
n
d, c’est pour les condés
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