lirik lagu afrojazz - guerre des nerfs
[couplet 1]
(jaeyez)
je sais que c’est vital, il faut des sous pour faire ses achats
ça n’explique pas tout le chichi commercial en france dans le pera
pour remédier à ça, ici, ma clique appelle un chat un chat
le csa fera avec ou boira du crachat
c’est une guerre des nerfs sur des kicks et des snares
le a.j papalu et le nique ta mère
(kool shen)
ouais c’est parti, le commando est au complet
mets pas ton complet veston, fiston pour ce couplet
c’est l’afrocalypse, la guérilla, on fera pas de détails
planquez les femmes, les gosses, le bétail
[?] jedi où qu’il aille, je bataille
pour le 93, c’est clair, il faut que je déraille
seine saint denis style baby
ça se reconnait au débit
dès le début mon gars, j’élève le débat, mon combat c’est le débit
même si y’a pas de llet-bi, mon hobby
c’est de construire une clique plus puissante que tous les lobbies
(joey starr)
c’est pour ça que je respire, je renifle l’air qui me donne envie de faire
vous fumez demain, le surlendemain, je lâcherais pas l’affaire
c’est le nerf du squad nique ta mère, et puis d’abord qu’est ce que tu peux faire ?
la maison mère ouvre ses portes, c’est le retour de l’expert
[refrain]
tu veux du gore, de l’or
méfie-toi des phoques comme des porcs et tout ira
tu recherches des vrais mecs hard-core
mec viens faire un tour au nord et tu verras
[couplet 2]
(papalu)
le plus fameux come back depuis lazare, mazar, y’a pas d’mazar
remonte ton falzar, y’a bagarre, pas de messes b-sses, que des b-sses
saute dans une crev-sse si dans l’underground t’as pas de face
sortez les torpilles et le périscope, parisien comme pariscope
ma clique défonce comme un coffee-shop
donc relax nigga, joue pas les bigga
accepte le son que je balance avec mes collègues
(robo)
pour le moment comme idéal j j’suis sur une mission
chaque soldat se doit de protéger sa section
il faut technique, pour une technique, il faut de la pratique
savoir dégainer son débit des mots comme un ‘matique
pour ma clique je pars en guerre, le mic est mon arme
pour mes ennemis je lâche une dernière larme
oui gars, ma peau est noire je suis vraiment un nègre
est-ce pour cela que je dois servir la pègre ?
non autonome à 100%
s’il y a du respect il n’y aura pas de couleur que des frères de sang
mais entre la réalité et la fonction, il y a une marge qui tue
hommes, femmes, enfants qu’on laisse pourrir comme des détritus
mal-vêtu, man, sais-tu que l’institution s’est tue ?
devant les lynchages racistes, les bourreaux sont des borgnes têtus
idée mise en tête, éjection des projets, pour cela ils font une battue
[refrain]
tu veux du gore, de l’or
méfie-toi des phoques comme des porcs et tout ira
tu recherches des vrais mecs hard-core
mec viens faire un tour au nord et tu verras
[couplet 3]
(daddy jokno)
fidèle au rap comme un cabot, l’instrumental du freestyle vient du labo
tous les motherf-ck’s qui nous traitent comme des nabots
d’autres font des sourires blancs comme des lavabos
brume, un papier, une plume, sucker
chaque jour une nouvelle out knock, les jeunes de notre époque
en ont marre que l’on se moque de leurs opinions, que l’on révoque
ils veulent le monde, la bing bang, le bing pow
armés comme des boys-cow
(jahyze)
dans les zones pavillonnaires, dans le bourg c’est la joie
ailleurs on voudrait du taf, pour tous le plein emploi
dommage d’ailleurs, mais c’est le chômage qui se déploie
ne pas ployer sous son poids est un exploit de bon aloi
pas de diktat pour mes frères d’armes et moi
autodidactes, on joue de la langue avec maestria
partisan de ma guérilla, rapace avec les rapiats
le paria a ses lois dis-toi qu’il vit de razzias
dans les zones urbaines du pauvre, pas de luxe et non
seulement un ram-ssis de lascars de renom
[refrain]
tu veux du gore, de l’or
méfie-toi des phoques comme des porcs et tout ira
tu recherches des vrais mecs hard-core
mec viens faire un tour au nord et tu verras
[couplet 4]
(robo)
le hip hop se ramène pour dévoiler les anomalies
on nous prend pour des oufs alors tripe comme salvador dali
le deal est ruff, ruff comme mohammed ali
sache que les bougs shootent, les bouffons souillés, salis
regarde mes frères décédés à kigali, les expulsés originaires du mali
les frères qui ont le pouvoir de faire sont déjà bannis
moule-bite, tiags ou grolles bally
sont prêts à mourir pour les yeux de magali
oublie fintou, fanta, mamadou, coulibaly
(kool shen)
on a toujours été là pour fixer la limite
si tu l’as franchi un conseil, mon ami cours vite
et ne te retournes pas, surtout si t’as pas le visa de l’underground
toi ta mère et ta bande
(joey starr)
dans l’arène, le suprême, la crème, la cerise sur le gâteau
tu connais le deal négro, pas besoin que j’en f-sse trop
c’est moi la voix qui fout la téci dans tous ces états
tu kiffes, tu kiffes pas, nikoumouk viendra à toi
(papalu)
et c’est pas souvent la joie, mais c’est no doubt
comme à kenor-you, afro, sonic, nikoumouk, papalu
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