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lirik lagu 4nde & el iota - pour les miens

[el iota]
la faim dure tellement j’crois qu’l’intestin rétrécit
j’essaye d’rester ouvert au destin et ses signes
j’le fais pour les zins et les zines
d’abord j’fais les plans, après les dessins j’les dessine
j’viens d’là où de bon matin ça s’tue le foie
la voisine parle à des nouveaux chats chaque fois qu’tu la vois
le voisin j’ai du mal à capter c’qu’il dit
et à capter c’qu’il fait donc j’arrête pas de l’esquiver
ici l’rap c’еst pas un métier, c’est un truc de galériеn
maintenant y’a du taf, p’tit con viens aider si t’as des mains
hein en vrai j’les comprends
y’a des portes qui s’ouvrent
quand on choisit mieux les clés qu’on prend
j’étais p’tit j’voulais sauver l’monde j’étais végétarien
mon oncle m’a dit j’sais plus trop quoi
en vrai de vrai j’ai pas compris t’façons j’étais gamin
mais j’ai mangé mon steak, comme si c’était pas le mien
ça pense que la valeur se mesure à l’effort
et ça met des distances comme le mur d’hadrien
ici les excuses ça met des heures à les faire
mais dieu merci ça protège les p’tits comme la mère d’hadrien
et j’crois que je pourrais donner ma vie à tous
ou faire ratatata comme dans mafia blues
ni naïf, ni bâtard, ni méchant
pas mal de trucs chaotiques mais j’suis bien parmi mes gens
parmi ceux du début
quelques problèmes de débit
ça s’énerve quand ça comprend plus vraiment le sens du débat
vivons heureux en attendant la mort comme pierre desproges
j’ai peur de perdre des proches
donc j’prie pour que mon père décroche
les souvenirs des anciens mémorisés
des épopées, des odyssées, avant les dos brisés
quand fallait dire les termes, les mots glissaient
aujourd’hui je représente les miens comme si c’était obligé
[refrain]
rien à faire ici, y’a rien à faire ici
mais c’est ici, qu’j’veux l’faire
mais c’est ici, qu’j’veux l’faire
rien à faire ici, mais tout me ramène ici
faut partir pour mieux revenir
faut partir pour mieux revenir
y a des vieux qui râlent devant
des jeunes qui brassent du vent
vas~y viens on s’casse 2 ans
y a pas grand~chose qui passe le temps
pourquoi j’ai l’impression d’avoir quitté mon bout de béton ?
chaque fois qu’j’reviens à la maison
j’reviens à la raison

[4nde]
là où j’ai grandi, ça écoute d’la musique de vaillant
de nuit ça se pose à l’usine de faïence
j’te jure ça vit que l’été et c’est mort en hiver
t’arrives, tu t’demandes comment t’y faire
mais à longue tu peux vraiment t’y plaire
dans un appart, ça prenait des taz par ennui
un j une jbl et ça part en ville
quand j’y pars ça rend vide, c’est pas comme dans les souvenirs
mais au fond j’suis content de voir tous ces bâtards en vie
15 balais, ça fait des petites bêtises
plus tard j’ai vu un poto tomber à 15h tellement il enquillait de tease
moi j’ai fait des erreurs par mimétisme
mais j’te garantis que j’ai aucun faux~frère parmi mes g’s
j’prends la santé pour les miens
j’vous laisse les galas, les levées de ous’
si tu comprends pas l’image, t’as qu’à reculer de ouf
toujours au même endroit
j’préfère discuter assis que gueuler debout
j’suis plus facile à joindre que les deux bouts
j’étais petit j’voulais sauver l’monde et ça a pas gé~chant
j’attends un signe, pas un contrat alléchant
soutien à mes gens, en cabine comme au front
les tiens sont malaisants, le jour où c’est la guerre, on va y aller sans
du mal à dire c’que j’ai sur le cœur à mon entourage
je m’imagine des plans
mais quand vient l’heure, pas autant d’courage
ça sera une structure de plus, j’suis toujours sur le truc
pour jamais avoir peur que l’on m’encourage
des souvenirs et des belles images, nos premiers pas d’enfants
dans un classeur qu’on n’ouvre pas souvent
j’écoute les histoires d’enfance de mon père
avant qu’il souffre ou qu’elles s’essoufflent, face au vent
ces photos tous ensemble, j’me force à les croire, c’est qlf
mais y’a des nouveau~nés que j’suis pas encore allé voir
faudra pas que je m’étonne qu’on leur ait jamais parlé de moi
promis, un jour j’laisse tout ce merdier s’échapper par les toits
[refrain]
rien à faire ici, y’a rien à faire ici
mais c’est ici, qu’j’veux l’faire
mais c’est ici, qu’j’veux l’faire
rien à faire ici, mais tout me ramène ici
faut partir pour mieux revenir
faut partir pour mieux revenir
y a des vieux qui râlent devant
des jeunes qui brassent du vent
vas~y viens on s’casse 2 ans
y a pas grand~chose qui passe le temps
pourquoi j’ai l’impression d’avoir quitté mon bout de béton ?
chaque fois qu’j’reviens à la maison
j’reviens à la raison

- lirik lagu 4nde el iota

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