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lirik lagu 4nde & el iota - à l'ombre des oliviers

[4nde]
j’fais voir du pays à mes doutes
aidé par les courbes que dessine le magnéto
d’habitude je me lève jamais tôt
j’vois des gars 5h sur le manitou
j’me dis qu’y a du temps
avant qu’les ia maîtrisent les scies à métaux
tête sur le hublot
j’me rappelle que mon train d’vie est dû aux coups d’chance
certains n’ont pas eu la balle au coup franc
ça m’sert des gâteaux au bullsh~t, nappage au goût de chanvre
en vrai ce rap sh~t n’a beaucoup d’sens
pourtant quel quе soit le climat, t’entend 4nde qui râlе
mais je préfère le sable chaud, où s’étendent les mirages
on crame les vitres baissées dans les virages
j’devine pourquoi ce train de vie est tant désirable
j’ai encensé la biture, trop fêtard
zappé l’goût d’la vie dure, taffer tard et devoir filer vite au lit
là j’me réveille dans un t4
confiture de figue vue impeccable
filet d’huile d’olive sur la feta, cannoli au dessert
émerveillé à chaque opportunité
aussitôt dit, on essaie
on fait des expos comme si on s’y connaissait
chemise ouverte, sur le bleu indigo des îles
ça m’donne un p’tit côté zen rire
elle et moi on se perd dans de nouvelles rues
des rivages ou des canyons, loin du bruit des mégaphones
on rit à travers le vitrail, pour nous quitter la grisaille et les klaxons
c’est un peu comme les ritals et les calzones
peut~être qu’on va finir comme ces vieux ensembles
à moitié sourds, mais qui parlent doucement car les dieux entendent
sur un banc face au soleil qui tombe
persuadés que c’était mieux dans l’temps
et qui le prennent, pour voir le monde avec des yeux d’enfant
sous mes sunglasses, j’essaie d’oublier les taimp’s sur l’affiche
j’regarde le ciel s’éteindre sur la ville
j’pense à l’avenir, et au p’tit jeune tah le bus
aux gens qu’on déteint sur ma vie à qui je ne parle plus
[el iota]
concentré quand c’est tard, concentré quand c’est tôt
nan c’est plus c’que c’était
j’vois la plage qui s’étend et la mer qui scintille
te laisse pas crever dans la vie que tu déplores
j’tournais en rond dans la ville jusqu’à faire partie du décor
le destin m’faisait ses pires chorées
dans un style pure cainri
j’reviens d’loin et c’est dans les p’tites choses
que j’vois l’sentier parcouru
on passe du bon temps dans les parcs et rues
elle m’aimait déjà quand j’étais pire que rien
et j’suis pas beaucoup plus donc c’est hyper carré
j’regrette jamais d’m’être impliqué dans cette odyssée
quand on s’balade à plaka entre les branches d’olivier
entre les portes de marbre, les ports de pêche
les colonnes de pierre qui sortent de terre
à l’ombre des arbres sur les bords de mer
on traverse ce monde en passant trop vite
il faut pas que j’en profite devant des placements de produit
ou juste en cramant c’cromi
ça y est j’peux partir en impro comme eddy miller
ça fait dix mille heures qu’j’ai fait mes dix mille heures
j’laisse ce monde nous conter son histoire comme nicolas bouvier
en attendant de conter aux p’tits ce qu’on y aura trouvé
ça y’est j’crois qu’y a plus de débat, j’suis déjà sur l’départ
prépare le terrain à celui qui marchera sur mes pas
là faut laisser insta, on sait qu’on va jamais péter un stade
cette vie était instable
j’y repense le cul posé près des grains de sable
j’étais dans c’genre de sauce, il était temps qu’j’me sauve
cette vie est bien plus belle rappée sur un sample de soul

- lirik lagu 4nde el iota

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